LFDE s'engage à exclure le charbon de ses futurs investissements. Crédits : Adobe Stock
La Financière de l’Echiquier annonce sa stratégie climat et s’engage à exclure le charbon de ses investissements à l’horizon 2030.
Pour mieux maîtriser son exposition aux risques climatiques, la Financière de l’Echiquier (LFDE) déploie sa stratégie climat. Celle-ci se décline en neuf engagements et entreprend de mesurer les risques physiques et de transition des fonds ISR d’ici fin 2021, et de tous les autres fonds fin 2022, indique la société de gestion.
Conçue en partenariat avec « I Care & Consult », cette stratégie climat comprend la mise en place d’une formation aux sujets finance-climat à l’ensemble des équipes, en vue d’intégrer les enjeux climatiques dans toutes les prises de décision de l’entreprise.
Neuf engagements composent la stratégie adoptée par la société de gestion : renforcer la gouvernance climat de LFDE ; se montrer exemplaire en respectant les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) ; mobiliser les entreprises en faveur de la transition ; accompagner les clients dans la compréhension des enjeux climatiques ; mesurer la compatibilité des investissements ; intégrer les risques liés au climat dans les investissements ; renforcer le volet climat dans l’analyse extra-financière ; développer les investissements contribuant à la transition ; prise en compte des divers enjeux environnementaux et sociaux.
Vers une sortie du charbon
Par ailleurs, LFDE s’engage également à exclure le charbon thermique de ses investissements à l’horizon 2030. La société entend appliquer une politique charbon qui entrera en vigueur à partir de janvier 2021, par le déploiement d’une politique d’exclusion des entreprises impliquées dans l’extraction de charbon thermique avec un seuil de plus de 5 % du chiffre d’affaires. Cette politique d’exclusion sera appliquée également aux entreprises réalisant plus de 20 % de leur chiffre d’affaires dans les activités liées au charbon thermique.
LFDE n’investira plus dans les entreprises qui développent de nouveaux projets impliquant l’utilisation de charbon thermique. L’engagement de la société de gestion d’actifs exclut également les entreprises dont la production d’électricité à base de charbon thermique excède « 20 % de leur mix énergétique, dépasse 10 millions de tonnes/an ou dont la puissance des centrales dépasse 5GW », peut-on lire dans un communiqué.