Le gouvernement ne fait plus marche arrière sur les projets éoliens en mer. C’est ce qui ressort de la visite organisée ce lundi à Dunkerque par la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili. Trois mois après le débat public, la ministre affirme l’installation de 46 éoliennes offshore au large de Dunkerque, sur une surface de 50 kilomètres carrés en 2027. « Nous sommes prêts à confirmer notre ambition pour ce qui deviendra bientôt le 7ème parc éolien en mer de notre pays », a-t-elle déclaré.
L’occasion également pour Barbara Pompili de répondre aux opposants qui demandaient la tenue d’un référendum local sur l’installation de ces éoliennes : « Le temps du référendum est passé. Il n’y a simplement pas une seule éolienne commerciale en mer qui tourne en France, alors même que nous avons le deuxième gisement de vent d’Europe. Nous n’avons simplement plus le temps de nous satisfaire de grands objectifs sur le papier sans jamais les incarner sur le terrain. Je suis déterminée à ce que nous accélérions enfin le déploiement de cette technologie d’avenir ».
L’éolien en mer, une source d’énergie renouvelable, compétitive, créatrice d’emplois en France. pic.twitter.com/WbL3qnUg4h
— Barbara Pompili (@barbarapompili) May 11, 2021
Toutefois, la ministre tient à rassurer ces « défenseurs de la nature » soucieux des conséquences de ce futur parc sur l’écosystème marin. « Nous sommes ici sur un important couloir de migration et il est crucial de préserver les zones Natura 2000 et les oiseaux », précise-t-elle, avant de passer la balle aux maitres d’ouvrages : « j’attends d’eux un projet exemplaire en matière de respect de la biodiversité. »
L’opposition locale poursuit sa lutte contre ce projet
Ces annonces n’apaisent pas les habitants et associations locales réunis au sein du collectif Vent debout. Le collectif annonce que la lutte locale continue face à ce futur parc éolien offshore, et attend des réponses plus précises sur la taille et le nombre des éoliennes en mer.