Avec un potentiel estimé à 40 MWc, la couverture par des panneaux photovoltaïques des canaux de la concession hydraulique régionale du canal de Provence, représente un enjeu de développement important pour la Société du canal de Provence (SCP).

Valoriser le foncier des canaux par des installations photovoltaïques ! Telle est la mission du partenariat formé entre SCP et Sergies qui ont vocation à développer, réaliser et exploiter de façon conjointe quatre ombrières photovoltaïques sur le canal de Provence. À terme, les partenaires créeront une entreprise détenue à parts égales afin de commercialiser ce type d’installation pour d’autres maîtres d’ouvrages en France.

Cette future réalisation fait suite à la réussite du premier prototype d’installation photovoltaïque de 36 kWc au-dessus d’un tronçon du canal de Provence en 2016 sur la commune de Rians (Var). Ces essais conduits pendant deux ans par la SCP et le CEA Cadarache avaient vocation à étudier le refroidissement des panneaux photovoltaïques et ses répercussions sur le rendement de production. Désormais, la SCP avec Sergies souhaite mettre en place une première tranche de ce type d’installation sur quatre tronçons du canal de Provence pour un potentiel d’environ 12 MWc.

Une longueur de 5420 mètres

Le projet sera développé et exploité conjointement par les deux entités. La SCP prendra en charge le pilotage du dimensionnement des aménagements et équipements en lien avec le canal, en particulier les études de sol et les ancrages. Tandis que Sergies assurera le pilotage des études en rapport avec les ombrières photovoltaïques et les équipements électriques associés.

Sur le terrain, les partenaires annoncent que les ombrières photovoltaïques seront installées sur des tronçons du canal de Provence situés sur trois communes : Venelles (Bouches-du-Rhône), Rians (Var) et Signes (Var). Au total, la longueur du canal équipée d’ombrières sera de 5420 mètres avec une production totale évaluée à 19GWh. « Le choix du type de structure par canal sera dicté par l’intégration paysagère et l’équilibre technico-économique des installations photovoltaïques », précisent-ils dans un communiqué.