Le projet d’électrolyseur sera mis en service en 2025 à Port-Jérôme (Normandie). Crédit : Air Liquide
L’État apporte son soutien à Air Liquide pour lancer, sous couvert de la validation finale de la Commission européenne, son projet « Normand’Hy » de production d’hydrogène renouvelable à grande échelle.
C’est un projet « majeur et innovant » de production d’hydrogène renouvelable à grande échelle qui reçoit le soutien officiel de l’État. Sous couvert de la validation finale de la Commission européenne, Air Liquide pourra lancer son projet d’électrolyseur de 200 MW en Normandie, baptisé « Normand’Hy ». Celui-ci devrait alimenter en hydrogène renouvelable les industriels du bassin normand et contribuer au déploiement d’une mobilité lourde bas-carbone sur l’Axe Seine.
Ce projet d’électrolyseur, dont la mise en service est prévue en 2025, sera implanté à Port-Jérôme. Dans une première phase, le projet sera doté d’une capacité de 200 MW et utilisera la technologie à membrane par échange de protons (PEM) de Siemens Energy. « Il s’agira d’un des premiers électrolyseurs de cette taille en exploitation dans le monde », souligne Air Liquide.
En outre, la société a également signé un accord avec TotalEnergies en vue de finaliser un contrat d’alimentation en électricité renouvelable à long terme (PPA) pour une partie des besoins de l’électrolyseur Air Liquide Normand’Hy.
« Je salue l’engagement de l’Etat français en faveur d’Air Liquide Normand’Hy. Ce soutien permettra de concrétiser un projet majeur et innovant de production d’hydrogène renouvelable à grande échelle. Il contribuera également à la création d’une filière hydrogène européenne compétitive, dont nous voulons être un des fers de lance avec notre partenaire Siemens Energy », déclare Benoît Potier, Président Directeur Général du groupe Air Liquide.