Le gouvernement cible deux zones d’implantation du projet de parcs éoliens en mer au large de la côte Sud-Atlantique. Une procédure de mise en concurrence sera lancée cette année en vue de l’attribution d’un parc d’éoliennes en mer de 1 000 MW environ.
Les conclusions du débat public n’étaient guère favorables pour le projet éolien offshore au large d’Oléron. Tenant compte des recommandations formulées par la Commission nationale du débat public (CNDP), Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, décident d’implanter les deux parcs éoliens au sein d’une zone de 180 km2 et de 250 km2 en dehors du parc naturel marin de l’estuaire de la Gironde et de la mer des Pertuis.
Au cours de cette année, une procédure de mise en concurrence sera lancée en vue de l’attribution d’un parc éolien offshore, d’une puissance de 1 000 MW environ, au large de l’île d’Oléron. « La puissance du premier parc pourra être ajustée dans la limite de 20 % au cours de la procédure de dialogue concurrentiel en fonction des décisions qui seront prises sur le deuxième parc, le cas échéant, et de la poursuite de la concertation avec les parties prenantes », indiquent les ministres dans la décision.
Compensation des impacts
D’après la décision rendue par le gouvernement, le lauréat issu des procédures de mise en concurrence devra proposer des mesures d’évitement, de réduction et de compensation des impacts sur les activités de pêche pendant tout ou partie des phases de travaux, d’exploitation et de démantèlement afin d’améliorer les conditions de cohabitation avec la pêche au sein du parc éolien.
Le lauréat devra également mettre en œuvre des mesures d’évitement, de réduction et de compensation des impacts sur l’environnement, la biodiversité et les paysages, pour concilier production énergétique et préservation de l’environnement local.