L’établissement d’enseignement supérieur et de recherche IMT Atlantique et le groupe d’ingénierie Segula Technologies créent le laboratoire commun IMT Atlantique-Segula (LabCIS) destiné à l’optimisation du potentiel des énergies renouvelables.
Traitement, stockage ou réutilisation des énergies propres... autant d’options seront explorées par le laboratoire créé par IMT Atlantique et Segula Technologies. Baptisé LabCis, ce partenariat académique et industriel s’attachera à développer de solutions innovantes et durables pour une exploitation vertueuse et optimisée du potentiel des énergies renouvelables.
Les partenaires combinent leurs savoir-faire au profit des énergies décarbonées. D’une part, IMT Atlantique apporte sa maîtrise académique dans le domaine des gaz et liquides : traitement des gaz et des effluents liquides, bioprocédés, études expérimentales et modélisations numériques des écoulements, transferts de masse et transferts thermiques, optimisation énergétique des procédés, de la gazéification et de la pyrolyse. Segula Technologies ajoute d’autre part son expertise en matière d’innovation, de conception et développement de procédés à vocation industrielle dans le secteur de l’énergie, de la dépollution et de l’environnement.
Trois problématiques à résoudre
Durant les prochaines années, une quinzaine de chercheurs focaliseront leurs recherches sur trois axes principaux. Le premier porte sur le stockage et la conversion de l’énergie avec l’objectif de développer et d’étudier différents systèmes innovants de stockage d’énergies par air comprimé et la faisabilité technique de ces procédés. Le deuxième volet de recherche concerne la séparation et le retraitement de flux gazeux à visée énergétique. Celui-ci vise à identifier les procédés de séparation et de retraitement de flux gazeux à visée énergétique.
Le troisième axe est destiné au traitement et la valorisation de combustible ou de coproduits de traitement de combustible. Sont visés par cette recherche, les activités de traitement biologique de coproduits issus de la désulfuration de fiouls, développées par Segula depuis 2015.