La chaire PROSPER-H2 est portée par Vincent Artero et labellisée par le pôle de compétitivité Axelera. Crédit : DR
Engie R&I et le CEA, en partenariat avec le Cnrs et l’Université Grenoble Alpes, démarrent le programme de recherche « Prosper-H2 » sur les carburants durables. Ce projet vise à explorer les technologies bas-carbone innovantes pour accélérer la production de l’hydrogène solaire.
Prosper-H2 réunira les compétences d’Engie R&I, de cinq laboratoires du CEA, du Cnrs et des universités Grenoble-Alpes et Paris-Saclay en vue de débloquer les avancées scientifiques et technologiques nécessaires à la production de carburants solaires à grande échelle. Ce consortium travaillera notamment sur l’optimisation des performances des prototypes de photoélectrolyse de l’eau pour la production décentralisée d’hydrogène solaire.
Les dispositifs photoélectrochimiques, qui captent directement l’énergie solaire et la stockent sous forme de molécules, représentent une technologie prometteuse pour la production de carburants solaires. Cependant, ces technologies peinent encore à se concrétiser à grande échelle. Dans ce cadre, le Lab Crigen d’Engie Research et Innovation travaille activement à amener ces technologies à l’échelle industrielle à travers plusieurs projets, dont la chaire « Prosper-H2 » qui unit cinq laboratoires du CEA, du CNRS et des universités de Grenoble-Alpes et de Paris-Saclay.
Des prototypes optimisés
Soutenu par une chaire industrielle de l’ANR, ce projet vise à développer des matériaux et des systèmes de production performants pour l’hydrogène solaire. Les équipes du CEA apporteront leur expertise en chimie des matériaux, électro-catalyse et photo-électro-catalyse pour développer de nouveaux matériaux à haute performance. Les approches de modélisation, de génie chimique et de génie photonique seront utilisées pour renforcer l’expertise du Lab Crigen sur ces technologies.
Dans un délai de 4 ans, les prototypes de photoélectrolyse de l’eau pour la production décentralisée d’hydrogène solaire, développés par les partenaires, seront évalués sur les plateformes d’Engie et de l’Institut national de l’énergie solaire (INES). Le consortium étudiera également les impacts environnementaux, technico-économiques et sociotechniques de ces technologies grâce à l’implication du laboratoire Pacte.