En avril dernier, Toyota annonçait avoir franchi le million de Prius vendues dans le monde depuis son lancement fin 1997. Ce qui représente « une réduction de 4,5 millions de tonnes de CO2 par rapport à une voiture familiale à essence de taille et de performance équivalentes ». La France, deuxième marché européen avec 15 000 ventes, accueille désormais cette berline hybride avec un bonus de 2 000 euros, la version standard n'émettant que 104 g/km de CO2 (92 g en version hybride GPL et 78 g en hybride GNV). Quelques ministres et patrons soucieux de leur image l'ont adoptée comme voiture de fonction. Pour l'avoir conduite, nous sommes convaincus qu'elle incarne une excellente technologie de transition entre le tout fossile et la pile à combustible, malgré la surenchère d'annonces sur l'électrique à batteries entendues lors du Mondial de l'automobile en octobre. Songeons juste qu'en France, en onze ans de Prius, seuls deux autres hybrides ont vu le jour, la Honda Civic et la Lexus RX 400h, et que nous n'avons même pas su transformer l'essai Stop & start, pourtant « degré zéro » de l'hybridation. PSA annonce son hybride Diesel pour 2011.