Les compagnies aériennes pourront ainsi moins recourir aux APU (Auxiliary Power Unit) et GPU (Ground Power Unit), qui fonctionnent respectivement au kérosène et au gasoil. Ces équipements à l'origine de bruit et d’émissions atmosphériques fournissent l’énergie électrique et l'air comprimé nécessaire au démarrage, à la climatisation et la pressurisation des avions en stationnement. Par exemple, un Airbus A320 consomme 100 à 150 kg de kérosène par heure au sol. L’aéroport estime ainsi pouvoir réduire ses émissions de CO2 d'au moins 350 t par an. Cet investissement s’inscrit dans la convention du Grenelle de l'environnement signée par les acteurs du transport aérien et les pouvoirs publics le 28 janvier 2008, et plus précisément le plan de l'aéroport officialisé le 27 mars de la même année, dans lequel il s'engage à réduire les émissions de gaz à effet de serre liées à ses activités. "Au-delà de l'inconstatable intérêt environnemental, cette installation permet également d’obtenir de meilleures conditions de travail pour le personnel" précise l’entreprise.JPBSite de l'aéroport Lyon-Saint Exupéry