Le syndicat mixte Autolib qui porte le projet rassemble déjà Paris, 27 communes franciliennes et la région Ile-de-France et espère bien rallier d’autres adhésions. « Le cahier des charges qui sera publié d’ici une dizaine de jours impose une obligation de résultats notamment en termes de disponibilité de l’offre mais n’impose aucune prescription technique si ce n’est une offre de véhicules 100 % électrique, de deux places minimum et capables de rouler sur autoroute » explique Christophe Marty le directeur du syndicat.
Le système proposera 3000 véhicules répartis sur 1000 stations dont 700 à Paris intramuros. Il est prévu que chaque collectivité participe à l’investissement à hauteur maximum de 50 000 € par station et reçoive une redevance d’occupation du domaine public de 750 € par place. Pour l’usager il est prévu un abonnement de 10 à 20 € par mois auxquels s’ajoutent 4 à 6 € par demi-heure d’utilisation. Mais il sera également prévu de nombreuses offres adaptées aux usagers occasionnels, aux familles et aux étudiants par exemple.
Calendrier prévu : remise des candidatures en février 2010, dépôt des offres en juin, attribution du contrat fin 2010 pour une mise en service en septembre 2011 après une période de test de quelques mois.
La DSP est prévue sur une durée de 10 à 12 ans et impose, vu l’ampleur du projet, la constitution de groupements industriels solides rassemblant des opérateurs de transport public, des gestionnaires de parkings, des loueurs de voitures voire des constructeurs automobiles. Ainsi la SNCF, la RATP, Vinci et Avis ont déjà manifesté leur intérêt tout comme Transdev et Veolia.DB