Un milliard d'euros. C'est la somme dont devraient bénéficier les programmes menés (hors spatial) par le Conseil pour la recherche aéronautique civile ( Corac) au titre du Grand Emprunt afin de « maîtriser l'empreinte environnementale du transport aérien », à l'horizon 2020 (réduction des émissions de CO2 de moitié, d'oxydes d'azote de 80 % et de bruit perçu au sol de 50 %). Créé en juillet 2008 dans le cadre du Grenelle de l'environnement, le Corac regroupe l'ensemble des acteurs français du secteur du transport aérien (industrie, compagnies, aéroports...). Lors d'un premier bilan de son action, son président, Fabrice Brégier, a dévoilé les premiers démonstrateurs les plus avancés susceptibles d'être soutenus, notamment un projet sur les matériaux composites pour le fuselage et les ailes (Airbus et Dassault), nécessaires pour alléger les appareils, et un sur les nouvelles motorisations (Safran).