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Accueil > Actualités > Mobilité > Aix-en-Provence veut supprimer les vélos en libre-service
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Aix-en-Provence veut supprimer les vélos en libre-service

PUBLIÉ LE 1er JUIN 2011
LA RÉDACTION
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En 2007, la mairie d'Aix-en-Provence signait un contrat avec JC Decaux, d'une durée de treize ans et d'un montant de 700 000 euros par an, pour la fourniture et la gestion de 200 « V'hello » répartis sur seize stations. Quatre ans plus tard, « les résultats escomptés ne sont pas au rendez-vous », avançait-on lors du conseil municipal du 11 avril dernier. Les statistiques établies par la ville, confirmées par les bilans que JC Decaux a communiqués, montrent une baisse « constante et significative » des locations depuis 2007. Ainsi, le taux de rotation par jour et par vélo est passé de 0,81 % en juin 2009 à 0,47 % en juin 2010. L'argument financier est de taille : la chambre régionale des comptes aurait estimé le coût de chaque V'hello à 2 925 euros par an et par contribuable, la mairie avançant pour sa part une perte d'exploitation annuelle de 500 000 euros. Pour l'heure, aucun élu ne veut s'exprimer sur le sujet, les négociations étant en cours avec JC Decaux pour une résiliation du marché. « Il faudra très probablement dédommager l'entreprise », précise-t-on à la mairie. Les raisons de cet échec ? Des vélos trop lourds, des stations mal implantées... et une politique de transports en commun offensive. En dix ans, Aix a vu le nombre de passagers dans les bus augmenter de 8 à 14 millions et les petits bus électriques Diablines ont transporté 90 000 personnes en 2010. Treize kilomètres de couloirs de bus ont été créés ainsi que 4 000 places de parkings aux abords du centre avec navettes gratuites, pendant que le ticket de bus passait à 1 euro. Alors, côté vélos, Aix pense investir plutôt dans des garages dans l'enceinte des gares.
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