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MOBILITÉ

Deux outils de détection de pollution des sols

PUBLIÉ LE 1er JUIN 2012
LA RÉDACTION
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Afin d'optimiser les coûts et de gagner du temps dans les étapes de caractérisation de la pollution, le bureau d'études Geosan utilise deux outils développés par Geoprobe. Le MIP (Membrane Interface Probe) permet une détection semi-quantitative des composés volatils dans les sols et les eaux souterraines. Il est constitué d'une sonde installée sur une machine de forage classique. Une membrane semi-perméable placée sur la sonde est chauffée à 100-120 °C. Cette hausse de température entraîne l'évaporation des produits volatils présents dans les milieux traversés. Ces produits sont ensuite transportés par un gaz neutre (de l'azote), jusqu'à un chromatographe installé en surface. « Le chromatographe comporte trois détecteurs, qui réagissent différemment selon les composés », explique Perrine Marchant, chef de projet et responsable d'agence Geosan. Le premier, baptisé PID, détecte les hydrocarbures aromatiques. Le FID réagit aux hydrocarbures aliphatiques et le DELC aux solvants chlorés. Les résultats d'analyses peuvent être visualisés sur place grâce à un ordinateur portable. C'est une différence de potentiel électrique qui indique la présence de contaminants. La limite de détection se situe aux alentours du ppm. « Le MIP mesure aussi la température, qui révèle un changement de milieu (sol ou eau), et la conductivité, qui renseigne, entre autres, sur la perméabilité du sol », précise Perrine Marchant. La sonde peut descendre jusqu'à 25 m dans des sols relativement meubles. Elle est par contre inutilisable dans un sol rocheux. Et, en fonction de la lithologie, elle permet d'effectuer des mesures sur 40 à 60 m/j. Lorsqu'on s'intéresse à la nappe, le MIP peut être couplé au Direct well. Ce dernier permet de réaliser des prélèvements d'eau à différentes profondeurs, en un même point, sans installer un piézomètre (forage équipé ou non de systèmes de mesure et de surveillance). Le principe est simple. Le Direct well consiste en un tube de forage classique à pointe perdue, à l'intérieur duquel a été ajouté un tube crépiné. « Une fois l'outil descendu à la profondeur souhaitée, on relève le tube extérieur, ce qui libère la crépine, et on réalise un premier prélèvement. On remonte ensuite, palier par palier, en prenant des échantillons à différentes profondeurs », décrit Perrine Marchant. Contrairement au MIP, le Direct well n'offre pas de visualisation directe des résultats, puisque les échantillons doivent être analysés en laboratoires. Par contre, il mesure des concentrations en polluants volatils dissous. C'est donc une analyse quantitative. En conditions idéales, dans un sol suffisamment perméable, le Direct well descend également jusqu'à 25 m. Et il permet d'échantillonner jusqu'à 60 m/j. « Le plus souvent, nous utilisons ces techniques en deuxième approche, indique Perrine Marchant. Après un premier diagnostic classique comprenant quelques piézomètres, nous revenons avec le MIP et/ou le Direct well, pour localiser les sources et délimiter plus précisément les contaminants, en extension et en profondeur. » Ces informations sont notamment très utiles dans le cas de solvants chlorés, dont le mode de propagation - ils sont plus denses que l'eau et s'accumulent sur le fond de la nappe - fait qu'avec des investigations classiques, il est facile de passer à côté. Le MIP et le Direct well n'ont pas vocation à se substituer à ces mesures classiques, mais bien à optimiser le positionnement des piézomètres nécessaires aux investigations complémentaires, et à en limiter le nombre.
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