Paul Chaperon, directeur commercial et marketing de Keolis Bordeaux
Chef de convoi À Bordeaux, le mode de transport idéal, c'est le vélo. Chaque matin, je pars en convoi à l'école avec trois enfants à trottinette et un quatrième sur le siège arrière de mon vélo. À la rentrée, nouvelle configuration avec l'arrivée d'un cinquième enfant à déposer à la crèche.
Les deux plus grands passent au vélo, le troisième reste en trottinette et moi je transporte deux enfants, un à l'avant, l'autre à l'arrière. Du coup, il m'arrive de prendre un vélo en libre-service à l'heure du déjeuner pour me sentir léger et libre comme l'air.
Pauline Carquin, chargée de mission transports et déplacements à Guingamp Communauté
Économe J'ai mon permis de conduire, mais j'ai choisi de ne pas avoir de voiture, essentiellement pour des raisons économiques. J'habite en ville, tout près du bureau, donc je fais tout à pied. Pour les week-ends et les vacances, je privilégie le covoiturage, sympa et pas cher. Je l'ai beaucoup pratiqué à Montréal où j'ai étudié durant quatre mois. Cela fonctionne très bien en Amérique du Nord où la voiture est reine.
Hervé Borgoltz, P-DG de DBT, fabriquant de bornes de recharge
Cohérent J'habite Lille et les trois sites de DBT sont à Douai. Je fais deux fois par jour les 33 km qui séparent mon domicile de mon bureau en voiture électrique.
Nous disposons dans l'entreprise de deux Nissan pour les déplacements quotidiens et d'une Tesla, qui a une autonomie de 300 km et peut rouler à 220 km/h. Je l'utilise, par exemple, pour aller à Paris. Le reste du temps, elle est plutôt réservée à nos clients, curieux de l'essayer.
Je n'utilise pas du tout les transports en commun, jamais à l'heure et sans régularité, à l'exception du tram pour aller à la gare ou à l'aéroport.
Frédéric Mazzella, fondateur de BlaBlacar (Covoiturage.fr en France)
Converti J'ai circulé en scooter pendant cinq ans quand j'ai créé mon entreprise et multipliais les rendez-vous dans Paris alors que nos locaux étaient en proche banlieue.
Aujourd'hui, je vis et travaille à Paris et je prends le métro, beaucoup moins stressant que le deux-roues. Sinon, pour tous mes déplacements en France, je privilégie le covoiturage, un excellent moyen pour tester le service et l'améliorer.
Sonia Barrière, directeur marketing, ventes loisirs et relations client chez Avis
Multimodale J'habite Paris et j'ai deux enfants en bas âge :je préfère le bus, car le métro n'est pas très accueillant pour les familles et les poussettes. Nous avons également un vélo électrique avec siège enfant, très pratique, et avons programmé l'achat du deuxième pour circuler en famille. Pour les vacances, nous privilégions le train ou l'avion, selon la distance, avec voiture de location à l'arrivée. Nous avons une voiture, fournie par Avis, qui sert le week-end pour sortir de Paris avec les enfants. Elle est souvent Diesel, mais, comme il s'agit toujours des modèles les plus récents, elle est peu polluante.