Hydroswiss décentralise les Step Hydroswiss propose une solution de traitement des eaux usées décentralisées, conçues pour 2 000 équivalents-habitants et utilisant le procédé de flottation. L'innovation réside dans la conception de l'installation, destinée à desservir un quartier ou à être installée sur le toit d'un immeuble, dans un conteneur de 20 pieds. À la clé : un équipement compact, des coûts réduits, des canalisations moindres… Ion traite l'eutrophisation des plans d'eau Le p or tugais Ion a conçu un BRONZE dispositif pour remédier à l'eutrophisation des plans d'eau. Elle a développé une membrane à base d'oxyde d'aluminium nanoporeux pour adsorber les composés phosphatés. Lors de la régénération de la membrane (par décharges électriques), les phosphates sont récupérés pour être valorisés comme engrais. Ce matériau, qui peut être fabriqué à partir d'aluminium recyclé, est capable d'adsorber entre 3 et 5 grammes de composés phosphatés par kilo d'aluminium. D'autres applications sont envisageables comme le traitement des eaux en aquaculture ou des eaux usées urbaines. Vito démocratise la PAC Une pile à combustible à un prix ab o rd ab l e : la société belge Vito propose pour y parvenir sa technologie Cell-sense de pilotage d'une batterie de piles à combustible pour atteindre un haut voltage et garantir un générateur d'électricité fi able. Cette technologie a été mise en œuvre sur le démonstrateur de 1 MW inst a ll é par S o lv in sur son site d'Anvers. Elle peut être utilisée dans des applications stationnaires ou mobiles. Son principal atout : son prix, de 5 euros la cellule, sans frais de maintenance ni d'exploitation. D'autres travaux sont en cours pour l'adapter à des condensateurs de haute capacité. Econation réinvente l'éclairage économe Capter la lumière naturelle pour éclairer des locaux professionnels, c'est bien. Avec son LightCatcher Light Energy Concept, le belge Econation va plus loin. En effet, l'éclairage artifi ciel est adapté graduellement en fonction du niveau d'éclairage naturel. Et les économies d'énergie sont calculé es en temps réel. La société propose son produit en tiers-investissement : elle se rémunère sur les économies d'énergie réalisées. CTP détruit le protoxyde d'azote La société autrichienne CTP propose un procédé d'oxydation thermique du protoxyde d'azote (N 2 O), un gaz à effet de serre 310 fois plus puissant que le CO 2 . La dégradation du N 2 O est supérieure à 98 %, et l'effi cacité thermique dépasse 95 %. Le procédé est similaire à celui utilisé pour traiter les composés organiques volatils, mais à température plus élevée (entre 950 et 1 000 °C) et nécessite l'ajout d'ammoniac pour neutraliser les oxydes d'azote issus de la dégradation. La capacité de traitement est de 15 000 m3 /h. BT3 Technologies invente le papier hydrophobe Le français BT3 Technologies a trouvé une alternative au greff age de groupements polymères ou fl uorés pour conférer au papier des propriétés hydrophobes ou barrière au gaz. Avantage : le papier reste recyclable, et le procédé n'utilise ni solvants, ni catalyseurs. Baptisé chromatogénie, il repose sur la tension de vapeur, selon laquelle un équilibre se crée entre les phases vapeur et liquide d'un composé. Cette tension de vapeur permet d'accéder à des vitesses de réaction beaucoup plus élevées que dans un solvant. Appliqué au papier, ce principe permet de greff er des acides gras sur la cellulose avec des techniques d'impression clas siques, comme la fl exographie ou l'héliographie. Un prototype industriel, traitant 500 m/min, est opérationnel depuis no vembre 2010. BT3 Technologies mène aujourd'hui des études avec les industriels de l'emballage pour industrialiser ses produits. Anemoos installe ses éoliennes à axe vertical en plastique Anemoos, jeune société française, propose ses éoliennes à axe vertical, bardées de quatorze brevets, aux entreprises et aux collectivités, pour des installations en toitures ou sur les ports, par exemple. Ces éoliennes de 3 m de haut sont fabriquées en France, avec un plastique recyclable. Sans renfort, avec seulement quatre haubans, ses pales – des défl ecteurs – sont inspirées de la forme des ailes d'un avion. Elles utilisent le vent poussant et le vent tirant. Symétriques, deux éoliennes proches s'installent tête-bêche, l'une récupérant le vent sortant de sa voisine ou l'air des cheminées d'aération des bâtiments tertiaires ou industriels. Autre avantage, elles peuvent s'installer à 9 m les unes des autres, contre 20 m habituellement. D'autres innovations portent sur la partie électrique. Chaque composant a été pensé pour améliorer la production d'électricité. Anemoos propose trois modèles, d'une puissance nominale de 1 000 à 6 500 W, fonctionnant de 2,50 à 40 m/s. La plage de production annuelle est estimée entre 2 665 et 13 000 kWh. Saperatec recycle les panneaux Les modules photovoltaïques sont des assemblages complexes à recycler. L'allemand Saperatec a développé un procédé qui permet de récupérer métaux, terres rares et certains polluants, comme le cadmium. Le procédé repose sur l'immersion des composites dans des surfactants, qui réduisent les tensions interfaciales entre les composants, qui se séparent alors facilement. Tauw récupère l'énergie des phares autos Pour éclairer les routes, Tauw propose de récupérer la lumière… des voitures. Baptisé Recycling Light, le procédé met en œuvre une lentille qui concentre la lumière des phares sur un matériau photolumines-cent, capable de briller plusieurs heures à condition qu'une voiture passe au moins toutes les sept minutes. La durée de vie du matériau est de dix ans.