Cette coentreprise fondée par Iberdrola et Eole-Res a remporté en avril 2012 l’appel d’offres sur l’éolien en mer pour implanter au large du Cap Fréhel 100 éoliennes (500 MW) sur 77 km2. Le suivi des milieux vivants constitue l’un des cinq volets de l’étude d’impact qui doit être bouclée d’ici à avril 2014. Il porte sur les chiroptères et l’avifaune comme pour un parc éolien terrestre mais aussi sur les mammifères marins, le benthos et cinq ressources halieutiques déterminées avec le comité des pêches et des élevages marins des Côtes d’Armor.
« Ces campagnes environnementales représentent un investissement de plusieurs millions d’euros », estime Emmanuel Rolin, directeur du projet Ailes Marines. L’Ifremer a été chargé d’évaluer les stocks de coquilles Saint-Jacques en octobre 2012, ce qu’il réitérera en 2013 et 2014. « La première campagne automne/hiver réalisée par In Vivo sur les araignées de mer, les bulots, les bivalves et les poissons démersaux est terminée. Ce suivi se poursuivra pendant 30 mois grâce à deux campagnes annuelles », précise Consuelo Mercedes, responsable développement chez Ailes Marines.
L’état initial de l’avifaune et des mammifères marins sera également évalué sur 24 mois grâce à des observations mensuelles par bateau et par avion ». Ce suivi qui viendra étayer l’étude d’incidence Natura 2000 qui sera rendue en octobre sera présenté du 28 mars au 23 juillet dans le cadre du débat public organisé sur le projet.ADLe site du débat public