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Accueil > Actualités > Mobilité > Un nouveau cadre législatif pour le financement de l'entretien des ouvrages d'art de rétablissement des voies
MOBILITÉ

Un nouveau cadre législatif pour le financement de l'entretien des ouvrages d'art de rétablissement des voies

PUBLIÉ LE 1er JUILLET 2014
LA RÉDACTION
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La loi visant à répartir les responsabilités et les charges financières concernant les ouvrages d'art de rétablissement des voies a été adoptée et publiée au Journal officiel le 8 juillet. Ce texte consensuel, qui vise à remédier aux difficultés financières liées aux ouvrages de franchissement d'infrastructures, avait d'ores et déjà fait l'objet d'un vote favorable au Sénat, lors de la précédente législature en janvier 2012, avant son adoption par l'Assemblée nationale le 22 mai dernier. « Ce fut un travail de longue haleine » – commencé en 2009 par le groupe de travail lancé par Dominique Bussereau – « mais, aujourd'hui, le résultat est là », s'est félicitée Évelyne Didier. Il s'agit d'établir un cadre législatif clair pour la répartition des charges impliquées par la surveillance, l'entretien, la réparation et le renouvellement des ouvrages d'art (ponts, tunnels, quais…) rétablissant les voies de communication coupées par des infrastructures de transport nouvelles. « Dans la plupart des cas, la collectivité propriétaire de la voie n'a aucune alternative et se trouve contrainte, par la suite, sous l'effet de la jurisprudence, de supporter les charges qui en découlent », a-t-elle rappelé. En matière d'ouvrages de franchissement, la solution dégagée par une jurisprudence constante du Conseil d'État impose en effet au propriétaire de la voie portée d'entretenir l'ouvrage, sauf convention contraire. Le texte prévoit par conséquent de confier au gestionnaire de la nouvelle infrastructure de transport la responsabilité de la structure de l'ouvrage d'art, y compris l'étanchéité, et au propriétaire de la voie rétablie la responsabilité de la chaussée et des trottoirs. Par ailleurs, il instaure l'obligation pour les parties de signer une convention de gestion pour toute nouvelle infrastructure de transport permettant de régler les questions spécifiques posées par chaque cas particulier. La nouvelle rédaction – issue des discussions devant l'Assemblée nationale – vise en particulier à adapter le principe de référence de répartition des charges « en fonction des spécificités propres des collectivités, leur capacité financière, leur capacité technique ou encore l'intérêt qu'elles retirent de la réalisation de la nouvelle infrastructure de transport ». En outre, pour les franchissements existants, le texte remanié prévoit un recensement, d'ici le 1er janvier 2018, des ouvrages d'art de rétablissement des voies pour lesquels il n'existe aucune convention en vigueur. À l'issue de ce recensement, le secrétaire d'État chargé des Transports, Frédéric Cuvillier, identifiera ceux des ouvrages « dont les caractéristiques, notamment techniques et de sécurité, justifient l'établissement d'une telle convention ». La généralisation immédiate aux ouvrages existants des dispositions applicables aux ouvrages neufs « serait insoutenable pour l'État et ses opérateurs », a justifié Frédéric Cuvillier. Les situations faisant l'objet d'un contentieux doivent toutefois « trouver une issue rapide », a-t-il indiqué. Compte tenu du nombre d'ouvrages concernés, proche de 17 000, le texte introduit des dispositions en ce sens, permettant aux collectivités engagées dans un contentieux de dégager rapidement une solution négociée avec l'État ou l'un de ses établissements publics, « sous réserve de désistement commun aux instances en cours ». Enfin, le texte aménage une procédure de médiation en cas de conflit sur l'élaboration de la convention avant saisine des juridictions compétentes.
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