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MOBILITÉ

Comment faire son plan de déplacements campus

PUBLIÉ LE 1er OCTOBRE 2014
LA RÉDACTION
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Voiture personnelle, métro, covoiturage, vélo, tous les moyens sont bons pour rallier facs et grandes écoles. Mais tous ne présentent pas un impact environnemental identique. À l'image d'un nombre croissant, mais encore insuffisant, de structures privées ou publiques qui se dotent d'un plan de déplacements entreprise ou interentreprises (PDE ou PDIE), certains établissements d'enseignement supérieur tentent de rationaliser les trajets de leurs personnels et des étudiants. « Le plan de déplacements campus (PDC) fut, en 2006, le premier projet de notre Institut du développement durable et responsable. Constitution d'un comité de pilotage, diagnostic de la mobilité, questionnaire, plan d'action, nous avons suivi les étapes classiques. Le Cete Nord-Picardie (désormais Cerema, NDLR) nous a assistés. Il est cependant indispensable de dégager des moyens humains et de prévoir un budget spécifique », estime Aurélie Montigny, chargée d'étude mobilité à l'Université catholique de Lille. Celle-ci s'est depuis associée à d'autres universités et grandes écoles de la région, 130 000 étudiants et 20 000 salariés au total, dans le cadre du PDE « Mobilité campus Lille Nord de France » en cours de constitution. Pour Gérald Majou de La Debutrie, chargé de mission développement durable à la Conférence des grandes écoles, il faut aussi « prendre contact en amont avec des acteurs incontournables comme l'Ademe régionale, l'autorité organisatrice des transports ou les collectivités et s'assurer de l'implication de la direction. Le référent ou chef de projet du PDC tirera sa légitimité d'une lettre de mission claire ». Autour de lui, il est préférable que l'équipe projet intègre au moins un étudiant, peut-être issue d'une association affiliée au Réseau français des étudiants pour le développement durable (Refedd), qui propose d'ailleurs outils et formations spécifiques. « Les étudiants sont de passage dans les établissements, la dynamique de sensibilisation et de communication doit se répéter dans la durée », ajoute le chargé de mission. Un subtil équilibre entre court et long termes est donc à rechercher. « La machine doit rapidement être lancée grâce à des actions visibles et concrètes, comme la création d'un atelier de réparation de vélos », recommande Fouad Belouannas, directeur adjoint des transports de Saint-Étienne Métropole qui coordonne un plan intercam-pus rassemblant sept établissements depuis septembre 2013 (lire EM n° 1720, p. 8). Mais il faut savoir rester patient. « Le report modal n'est jamais immédiat. Il ne faut pas lâcher le PDC, mais au contraire l'évaluer et le faire évoluer », enjoint Aurélie Montigny. La première année n'étant pas significative, une évaluation globale au bout de trois ans est conseillée. « Il est préférable d'utiliser des indicateurs définis dès le diagnostic, qu'il faut soigner. On a vu des établissements mettre en place des sys-tèmes de vélos en libre-service qui n'ont pas connu le succès, car ils ne correspondaient à aucun besoin », prévient Gérald Majou de La Debutrie. l
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