Engagé depuis 2008 dans une démarche de réduction de ses émissions de CO2, la société a produit, en 2014, 1600 tonnes de carbone de moins qu’en 2013, soit une baisse de 21 %. « Un très bon score », se félicite le directeur du développement durable, Lionel Lassagne qui vise le niveau 3 pour la mi-2016. L’essentiel des efforts a porté sur le système de chauffage : « nous avions une seule centrale thermoélectrique avec un long réseau de tuyauterie et beaucoup de déperdition de chaleur, explique Lionel Lassagne. Pour un budget d’1,5 millions d'euros, nous avons installé trois chaudières locales et modernes. » Le renouvellement de l’éclairage de la grande galerie et le remplacement d’une partie de la flotte d’ADL par des véhicules électriques ou moins énergivores ont contribué également à la baisse des émissions de CO2. Pour décrocher l’ACA3, qui étend la démarche aux 200 entreprises de Lyon-Saint-Exupéry, ADL a créé fin avril un Club carbone où l’ont déjà rejoint une vingtaine de partenaires. « L’objectif est de cumuler toutes les réductions d’émissions de la plateforme », explique Lionel Lassagne. Cela passe par une cartographie de celles-ci et un programme d'engagements des entreprises. Les objectifs du Plan de déplacements inter-entreprises lancé en 2012, qui prévoit de ramener l’utilisation de la voiture de 95% en 2012 à 85 % en 2019, sera facilitée par l’amélioration récente de la desserte de transports en commun et la création, en 2015, de stations de vélos en libre-service gratuits. Pour les avions, l’aéroport compte obtenir le label CDM (collaboration decision making) en 2016. Il devra pour cela mutualiser les informations avec les compagnies, le contrôle aérien, etc., pour fluidifier le trafic et réduire les temps d’attente à l’atterrissage comme au décollage.CF/Pleins TitresLe site d'ADL