Dix ans. Le pôle de compétitivité rhônalpin de la mobilité urbaine, LUTB Transport & Mobility Systems, né « Lyon urban trucks and bus » avant de s'associer en 2008 au cluster de la filière automobile Rhône-Alpes Automotive Car, a dressé ce vendredi 15 avril, un bilan de son action. Le pôle rassemble aujourd'hui 185 membres et porte 76 projets dans cinq champs de recherche : motorisation et chaîne cinétique, sécurité et sûreté, architecture des véhicules, systèmes de transport et modélisation et, enfin, gestion des mobilités.« Au-delà des 200 projets de R&D labellisés en dix ans, pour 105 financés à hauteur de 402 millions d'euros, le pôle embrasse la mobilité dans sa globalité. Notre approche système intègre toutes les dimensions et acteurs, des technologies à l’aménagement des territoires, en passant par l’organisation des transport », explique Philippe Grand, président du Pôle et directeur des affaires institutionnelles chez Iveco Bus.Dans un contexte de resserrement des budgets publics, la Région « maintient son soutien au pôle au même niveau cette année », annonce Martial Saddier, vice-président d’Auvergne Rhône-Alpes. Philippe Grand, lui, rappelle que LUTB fonctionne déjà à 57 % sur des fonds privés (contributions de ses membres), avec un budget de fonctionnement de 1,5 million en 2016.Quatorze lignes dans les airsLes tendances fortes de la R&D pour les années à venir ? De très nombreux projets s’attachent à tester les véhicules hybrides ou roulant au gaz compressé, à l’électricité ou à l’hydrogène (Equilibre, Melodys, Citybris, Tigre...). La modélisation dans la ville intelligente a le vent en poupe (comme à Lyon avec Optimod) et le transport par câble promet de se développer, avec notamment, le projet I2TC qui vise la réalisation de 14 lignes de transport urbain dans les airs. Sans oublier Transpolis, laboratoire où sont testées depuis deux ans des solutions innovantes de  mobilité urbaine.Florence Roux- Pleins-Titres