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MOBILITÉ

Covoiturage : la course au dernier kilomètre

PUBLIÉ LE 3 JANVIER 2017
LA RÉDACTION
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Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
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Les applications de covoiturage se sont lancées dans une course de vitesse. Objectif : atteindre un nombre suffisant d’utilisateurs pour s’imposer sur le marché. Pour les déplacements sur de longues distances, Blablacar a pris une nette avance. Mais pour les trajets du quotidien, plus courts, la concurrence est rude. Citygoo, WayzUp, Karos, Instant System… Il n’y aura pas forcément de la place pour tout le monde.Grâce aux téléphones mobiles, le panorama qui se dessine est celui d’un panel de services intuitifs et ultrapersonnalisés. La géolocalisation a permis de développer le covoiturage « dynamique » : plus besoin d’anticiper les réservations, elles peuvent être faites au dernier moment. L’essor de l’intelligence artificielle a engendré le covoiturage « prédictif » : les algorithmes apprennent et devancent les habitudes des usagers. Karos en fait une priorité. « Notre obsession est de réduire au maximum l’effort demandé à l’utilisateur », souligne son président Olivier Binet. Son application comptait cet automne 30?000 inscrits, soit une hausse de 150 % par rapport au début de l’année. Le nombre d’utilisateurs actifs chaque semaine est passé, lui, de 1?500 à 4?000. Pour être rentable, Karos espère toucher 200?000 personnes d’ici à 2018, dont 30?000 à 40?000 covoitureurs réguliers.Pour grandir, ces start-up cherchent à nouer des partenariats. Comme le Syndicat des transports d’Ile-de-France pour Karos, dont l’application embarque depuis cet été l’offre francilienne de métros, trains, RER et tramways.De son côté, WayzUp cible les trajets domicile-travail et s’est alliée à La Poste. La jeune pousse va s’occuper du volet covoiturage de Bemobi, l’offre de services en mobilité du groupe pour les entreprises et les collectivités. D’une vingtaine de clients, surtout des sociétés en Île-de-France, WayzUp entend ainsi passer à une centaine. Lancée à Bordeaux et à Nice par Instant System, l’application Boogi s’appuie, elle, sur les parkings relais de l’agglomération. L’usager n’a pas à trouver le covoitureur dont le trajet lui convient parfaitement, mais simplement celui qui lui permet d’atteindre les parkings relais et donc les transports en commun. « Notre solution vient en rabattement du réseau public ou en dernier kilomètre », présente Yann Hervouët, P-DG d’Instant System. Citons enfin OuiHop, grâce auquel un piéton visualise les itinéraires des automobilistes situés à proximité et qui auront accepté d’être géolocalisés et indiqué leur destination en échange de récompenses offertes par des partenaires.Thomas Blosseville
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