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Accueil > Actualités > Mobilité > Transports : TDIE interpelle les candidats à la présidentielle 
MOBILITÉ

Transports : TDIE interpelle les candidats à la présidentielle 

PUBLIÉ LE 27 FÉVRIER 2017
LA RÉDACTION
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Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
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Autocars Macron, pics de pollution automobile, affaire du Dieselgate, accroissement d'une fracture mobilité entre les territoires (voir notre article dans l'édition du 23 janvier 2017), montée en puissance du numérique et des nouveaux usages (covoiturage, plateforme Uber, véhicules autonomes)… Le dernier quinquennat a été riche en rebondissements et nouveautés liés à la mobilité et aux systèmes de transports. Un secteur et « un élément structurant des dynamiques sociales, économiques et territoriales de notre pays », a souligné l'association spécialisée sur les transports TDIE (Transport, développement, intermodalité, environnement), lors d'un point presse le 22 février.Mais s'il fut une préoccupation centrale des candidats aux dernières élections régionales, rien ne laisse croire que ce secteur intéresse les candidats à la présidentielle. « La politique des transports est rarement au cœur du débat politique présidentiel », reconnaît Louis Nègre, sénateur des Alpes-Maritimes et co-président de TDIE. Pourtant, les déplacements sont un élément clé dans le quotidien des Français. « Et les transports - de récentes études le prouvent - un vecteur d'attractivité à l'international de notre pays », ajoute l'élu.A quand un ministère dédié ?TDIE lance trois outils pour « contribuer à l’identification des enjeux d’une politique nationale des transports et que celle-ci ait la place qu’elle mérite dans le projet de mandat, en suscitant l’expression des propositions et des orientations portées par les candidats ». D'une part, une analyse, des questionnements et propositions concoctés par son conseil scientifique, rassemblés dans un document d'une trentaine de pages. D'autre part, un questionnaire adressé aux candidats, dont les réponses sont attendues le 20 mars et seront publiées une dizaine de jours après. Entre temps, le 22 mars précisément, les candidats et leurs équipes sont conviés à un débat organisé à Paris par TDIE, afin de les interpeller et de mieux cerner leurs réponses et propositions. « La politique des transports fait face à des défis qui posent des questions politiques de premier plan », insiste en effet Philippe Duron, député du Calvados et co-président de TDIE.Exemple de question posée : pourquoi ne pas créer, en lieu et place d'un secrétariat d’État adossé au ministère de l'Environnement, un ministère de plein exercice spécifiquement pour les transports, la mobilité et la logistique ? Pour TDIE, cela donnerait plus de poids à la politique dans le domaine. « Car il manque une vision d'ensemble, un projet d'avenir », estime Louis Nègre. Autrement dit, une méthode politique qui devrait s'appuyer sur une consultation des milieux concernés – y compris des élus - sur un débat parlementaire portant sur un schéma de planification à la hauteur des enjeux. « Puis aboutir au vote d'une loi de planification pluriannuelle des dépenses, sur le même modèle que les lois de programmation militaire », détaille l'élu par ailleurs maire de Cagnes-sur-Mer (Alpes-Maritimes).Place des régions et de la logistiqueL'association interpelle aussi les candidats sur d'autres points comme le rôle de chef de file des régions dans la définition des politiques de mobilité, ou encore sur l'intérêt d'initier un nouveau programme pluridisciplinaire dédié à la recherche sur les transports. Mais aussi sur l'avenir du système ferroviaire français, dans un contexte d'endettement du groupe public ferroviaire et d’une ouverture à la concurrence, dont la mise en œuvre par les régions qui le souhaiteraient nécessite de présenter un projet de loi au Parlement. Le think tank les interpelle aussi sur le fret, la compétitivité des ports et la place à redonner à la logistique dans les documents d'orientation de l'action publique, notamment dans les schémas régionaux d'aménagement, de développement durable et d'égalité du territoire (Sraddet). Il pointe la répartition des rôles entre l’État et les collectivités dans la mise en œuvre d'une politique de la logistique, et s'interroge sur l'intérêt de mettre en place un schéma national de la logistique « sous l'égide d'une structure nationale dédiée ».Morgan Boëdec
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