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Accueil > Actualités > Mobilité > Logistique : la France premier réseau GNV d'Europe ?
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Logistique : la France premier réseau GNV d'Europe ?

PUBLIÉ LE 15 MARS 2017
LA RÉDACTION
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C'est une progression « importante », souligne Jean-Claude Girot, président de l'association française du gaz naturel pour véhicule (AFGNV). Au cours de l'année 2017, une quinzaine de sociétés devraient mettre en service 50 stations gaz en France. Cela représenterait un investissement total de 50 millions d'euros. Le réseau tricolore atteindrait ainsi 125 points d'avitaillement d'accès public en fin d'année. « Il constituera le plus important réseau GNV en Europe pour le transport de marchandises. Avec une prévision de parc de 1400 véhicules fin 2017, ce réseau permettra d'alimenter en gaz carburant la première flotte européenne de véhicules supérieurs à 3,5 tonnes », souligne l'AFGNV.En 2020, la filière vise un objectif de 250 points d'avitaillements. Ces perspectives ont été présentées le 14 mars à Paris à l'occasion de la semaine internationale du transport et de la logistique. Ces stations GNV devraient d'abord servir à alimenter le transports de marchandises par camions, puis des autocars. Mais elles seront aussi accessibles aux véhicules légers et utilitaires.Une prime à l'investissementD'après l'AFGNV, ces prévisions seraient prudentes. Dès cette année, le déploiement des stations GNV pourrait être en fait plus rapide. A elle seule, GNVERT, filiale d'Engie, annonçait le 9 mars « l’ouverture de plus de 20 nouvelles stations sur le territoire national dans les douze prochains mois ». Par communiqué, Engie rappelait alors avoir annoncé en 2016 un plan d’investissement de 100 millions d’euros d’ici à 2020 pour la construction de 100 stations GNV en Europe, dont 50 en France. De son côté, Total pourrait ouvrir d'ici à la fin 2018 une vingtaine de stations carburants délivrant du gaz naturel comprimé.Pour défendre le GNV, la filière met en avant ses avantages en termes de bruit et de qualité de l'air par rapport au Diesel. Pour se développer, elle demande le maintien de son avantage fiscal par rapport aux carburants conventionnels. Et la mise en place d'une prime à l'investissement pour aider les transporteurs à acquérir des camions roulant au GNV.Thomas Blosseville
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