Certaines fonctionnalités de ce site reposent sur l’usage de cookies.
Les services de mesure d'audience sont nécessaires au fonctionnement du site en permettant sa bonne administration.
ACCEPTER TOUS LES COOKIES
LES COOKIES NÉCESSAIRES SEULEMENT
CONNEXION
Valider
Mot de passe oublié ?
Accueil > Actualités > Mobilité > Plan vélo parisien : promesse tenue ?
MOBILITÉ

Plan vélo parisien : promesse tenue ?

PUBLIÉ LE 19 AVRIL 2017
LA RÉDACTION
Archiver cet article
Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
Le magazine pour les acteurs et décideurs du développement durable et des métiers de l’environnement.
Promis, juré, 2017 sera « l'année du vélo » claironnent Anne Hidalgo, la maire de Paris, et son adjoint aux Transports Christophe Najdovski qui promettent 200 nouveaux kilomètres d'itinéraires cyclables, dont seulement 20 de véritables pistes et 180 de double-sens, avant la fin du mois de décembre. Mais pour Charles Maguin, président de Paris en selle, 2017 sera plutôt « l'année de la dernière chance pour tenir la promesse du Plan vélo » !Annoncé en avril 2015, ce plan doté de 150 millions d'euros vise, en cinq ans, le triplement (de 5 à 15 %) de la part modale des trajets domicile-travail à vélo dans la capitale. Grâce à 700 km de linéaires supplémentaires, au développement d'un Réseau express vélo (Rev) protégé et continu qui constitue pour Charles Maguin la clé pour mettre en selle les cyclistes les moins aguerris, à la généralisation des zones 30 à double-sens cyclables ou encore à la création de 7 000 sas aux feux-rouges et de 10 000 places de stationnement…Vigilante face à ces promesses, l'association d'usagers à mis en ligne en février un observatoire pour suivre l'avancement du plan. Résultat : à peine 4 % des aménagements prévus ont été réalisés à l'approche de la mi-mandat. « Nous avons un an de retard, reconnaît sans détour Christophe Najdovski. Ce plan extrêmement ambitieux implique le réaménagement de grands axes de circulation et, en plus du temps pris pour une nécessaire concertation, nous devons compter avec les contraintes propres à la RATP pour ses bus, les normes Pompier ou l'avis des Architectes des bâtiments de France. »Sans compter les négociations interminables avec la Préfecture de police qui a par exemple bloqué tous les aménagements autour des voies sur berge après leur piétonisation… Ce frein institutionnel va être levé cet été avec l'entrée en vigueur de la loi sur le statut de Paris qui révise la répartition des compétence entre Ville et État. La maire aura ainsi davantage de marges de manœuvre, notamment pour tracer de nouvelles pistes ou affecter des agents au contrôle des stationnements très gênants, sur les pistes cyclables par exemple… Mais les freins sont aussi d'ordre culturel. Les associations déplorent ainsi un nombre insuffisant de techniciens de voirie, en outre « formés à l'école parisienne de l'automobile reine ». « On place les contraintes automobiles et après on regarde la place qu'il reste pour les vélos. Nous souhaiterions voir un jour cette logique s'inverser... », fantasme Charles Maguin.Fabian Tubiana
PARTAGEZ
À LIRE ÉGALEMENT
Bump et la Banque des Territoires investissent pour la mobilité décarbonée des professionnels
Bump et la Banque des Territoires investissent pour la mobilité décarbonée des professionnels
Railcoop met la clé sous la porte
Railcoop met la clé sous la porte
Six nouveaux voiliers-cargos pour Towt
Six nouveaux voiliers-cargos pour Towt
Les Parisiens se déplacent désormais davantage à vélo qu’en voiture
Les Parisiens se déplacent désormais davantage à vélo qu’en voiture
Tous les articles Mobilité
L'essentiel de l'actualité de l'environnement
Ne manquez rien de l'actualité de l'environnement !
Inscrivez-vous ou abonnez-vous pour recevoir les newsletters de votre choix dans votre boîte mail
CHOISIR MES NEWSLETTERS