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MOBILITÉ

Bus électriques : Enedis accompagne Amiens

PUBLIÉ LE 20 AVRIL 2017
LA RÉDACTION
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Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
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L’objectif est ambitieux. Dès 2019, la communauté d’agglomération Amiens Métropole veut créer quatre lignes de bus à haut niveau de service (BHNS) propulsés par des moteurs électriques. Au départ, une seule devait être équipée. Mais l’hiver dernier, les élus en ont décidé autrement en tranchant en faveur d’une mise au ban des bus diesel, anticipant ainsi l’échéance réglementaire. Un appel d’offres a été lancé pour la fourniture d’une quarantaine de bus électriques de 18 mètres. « Une niche pour les constructeurs, plus habitués à fournir des gabarits de 12 mètres », souligne Frédéric Lajoux, directeur territorial Somme d’Enedis (ex-ERDF).Le gestionnaire de réseau se positionne – c’est nouveau – sur du conseil aux collectivités. « Nous intervenons en tant que conseiller technique et accompagnons Amiens très en amont dans son choix, afin d’aider les élus à être réactifs face aux technologies proposées », poursuit-il. Le constructeur sera choisi cet été pour des bus circulant dès mars 2019, avec une marche à blanc dès janvier. L’appui d’Enedis ne s’arrête pas là. Au même titre que Rennes Métropole, qui a recours au partenariat d’innovation pour déployer des bus électriques avec une filiale de Bolloré, il s’agit d’un accompagnement global dans le choix d’un nouveau modèle électrique. « Plus qu’un simple équipement, ces bus seront la vitrine d’un écosystème riche et fertile, animé localement par un cluster énergie et des laboratoires de recherche en pointe sur la question du stockage », éclaire l’expert.S’agissant de la recharge des véhicules, le choix de la métropole s’est porté sur une alimentation en bout de ligne ou la nuit au dépôt. « Mieux vaut éviter les points de recharge lors des arrêts en station, qui induisent des travaux et contraintes pour l’usager ». Recharger la nuit permet en outre de bénéficier du tarif spécial heures creuses. Il faut aussi imaginer le pire et penser à un plan B en cas de panne pour garantir une continuité de service. « La stabilité technologique n’étant pas acquise, les élus ont besoin d’être rassurés. Notamment sur la soutenabilité du réseau électrique à la suite des récents pics de consommation. Nous la vérifions, simulons la gestion de l’énergie sur une journée d’exploitation des bus et agissons pour réduire l’appel de puissance lié à la recharge », conclut Frédéric Lajoux.Morgan Boëdec
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