La plateforme d’autopartage Clem’ a réalisé un sondage auprès de 500 Français en mars 2018 : il en ressort que 64 % des répondants sont prêts à utiliser l’autopartage. Pour 42 % des sondés, « peu importe que ces services soient proposés par des collectivités, des constructeurs automobiles, des loueurs de véhicules ou encore par les consommateurs : c’est la nature du service qui compte », relève Clem’. 52 % des sondés plébiscitent l’autopartage pour un usage personnel et 48 % pour un usage professionnel.
PUBLICITÉ
Un déploiement encore trop faible de l’offre d’autopartage
Si les 500 répondants estiment que l’autopartage est une solution « économique, conviviale et pratique », il existe cependant deux principaux freins à sa démocratisation : 36 % des répondants déplorent l’absence de services d’autopartage à proximité de leur lieu de travail ou de leur domicile. Et 29 % d’entre eux déplorent le mauvais état des véhicules proposés. Pour Clem’, il s’agit donc d’enrichir l’offre de services et d’améliorer la maintenance des véhicules et des stations.
Bruno Flinois, président de Clem’ explique que « de nombreux territoires restent encore à mailler, notamment dans les zones rurales et péri-urbaines, sur lequelles Clem’ intervient. C’est là où les besoins sont les plus grands pour remplacer un second véhicule parfois trop coûteux ou venir en relais des transports en commun, notamment sur le dernier kilomètre (...) ».