D’après une étude de l’Ademe, les vélos en free-floating facilitent la complémentarité avec les autres modes de transport et encouragent les citoyens à utiliser le vélo.
Ce mercredi 20 février, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), publie les résultats d’une étude réalisée par 6T-Bureau de recherche. D’après celle-ci, 40% des usagers de vélos en free-floating n’avaient jamais utilisé de vélos en libre service auparavant, et 27% d’entre eux les utilisent dans le cadre d’un déplacement intermodal.
« Les vélos en libre-service sans station ni borne d’attache dits vélos en free-floating (VFF), ont fait leur apparition en France à l’automne 2017 », rappelle l’Ademe. « Plus de 15.000 flottants ont été déployés en France, dont 8.000 à Paris », ajoute l’agence. Cette étude s’intéresse en particulier aux usagers parisiens, qui favorisent les VFF pour réaliser des trajets courts et ponctuels, majoritairement dans un cadre de loisirs. « Par ailleurs, les adeptes du VFF ont déclaré que l’usage de ces vélos n’a pas influencé leur pratique du Vélib’, les deux services étant distincts et complémentaires pour eux », souligne l’étude. Parmi les raisons qui motivent les usagers des VFF : la possibilité de porte-à-porte (60%), le gain de temps (53%), l’indisponibilité du service Vélib (40%), le respect de l’environnement (29%) ou encore le prix (28%). Néanmoins, 63% des usagers interrogés déclarent qu’il leur arrive parfois ou souvent, de marcher plus longtemps qu’ils ne le souhaiteraient pour accéder à un vélo libre.
Les usagers de ces vélos flottants ont plus ou moins le même profil que les usagers de vélos en libre-service : « ce sont majoritairement de jeunes cadres de sexes masculin, âgés de moins de 35 ans, très diplômés et se situant dans la moyenne des revenus parisiens », précise l’Ademe. Les étudiants représentent un usager sur cinq. Différentes offres de VFF sont déployées en France, notamment à Paris, Metz, Angers, Tours, Lyon, Grenoble, Toulouse et Bordeaux.