Mercredi 15 mai, RTE et l’Avere-France ont publié les résultats d’une étude sur les enjeux de l’électromobilité pour le système électrique. Selon celle-ci, le développement du véhicule électrique présente des atouts écologiques et économiques dans tous les scénarios envisagés.
« L’étude met en évidence cinq scénarios de développement du véhicule électrique en France : Crescendo, Opéra, Forte, Alto et Piano », expliquent RTE et l’Avere-France dans un communiqué commun. Elle évalue la contribution de la mobilité électrique au mix énergétique, ainsi que son impact écologique et économique. « Du point de vue de la sécurité d’approvisionnement, RTE estime que la consommation d’énergie liée au développement du véhicule électrique ne devrait pas excéder 48 TWh, soit 10% de la consommation française », souligne l’étude. Un niveau qui n’impacterait donc pas la sécurité d’approvisionnement en électricité. « Les pointes de consommation en électricité du soir peuvent, quant à elles, être atténuées grâce à la mise en place solutions simples de pilotage », est-il ajouté.
Par ailleurs, RTE et l’Avere-France estiment que « le coût du plein d’un véhicule électrique devrait être trois fois inférieur à celui d’un véhicule thermique », voire cinq fois inférieur avec des solutions de pilotage. Du point de vue écologique, les émissions de CO2 seraient divisées par quatre par rapport à celles d’un véhicule thermique, « cycle de vie complet de la batterie compris », est-il précisé. « Le lieu de fabrication des batteries, la croissance modérée de leur capacité de stockage, l’accroissement de leur taux de recyclage, le pilotage de la recharge ainsi qu’un usage plus important des transports en commun et des mobilités douces contribueraient également à réduire significativement l’impact environnemental du secteur des transports », ajoute l’étude.
L’intégralité de cette étude sera présentée le mardi 21 mai prochain à Lyon.
