« Les trottinettes sont-elles vraiment vertes ? », se demande la société d’ingénierie et de conseil Arcadis. La société a mené une étude qui analyse le cycle de vie de la trottinette électrique, et affirme que « son utilisation, dans son mode d’exploitation actuel et sans plus d’encadrement par les pouvoirs publics, dégrade le bilan carbone des villes ».
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Fabrication, transport et exploitation
Pour la trottinette électrique, « plus de la moitié de ce chiffre provient de la fabrication et du transport et plus d’un tiers de l’exploitation (collecte pour recharge) », précise Arcadis. Les émissions dues à la consommation électriques des batteries sont quant à elles marginales d’après cette étude.
Afin d’améliorer ce bilan carbone, Arcadis estime que les collectivités peuvent jouer sur trois leviers principaux : une plus grande exigence dans le cahier des charges sur la localisation de fabrication, l’allongement de la durée de vie des trottinettes et l’optimisation de leurs conditions d’exploitation, « par la suppression ou la limitation de la collecte pour recharge ou encore par l’utilisation de voitures électriques ou hybrides pour le ramassage », est-il précisé. Ces mesures permettraient selon la société d’ingénierie, de réduire l’impact kilométrique à environ 30 gCO2eq/km/passager.