Le prototype de l'Hopium Māchina sera dévoilé en juin 2021. Crédits : Adobe Stock/ DR
Le spécialiste français de l’industrie automobile, Plastic Omnium et Hopium, constructeur français de voitures haut de gamme à hydrogène, ont annoncé leur partenariat en vue de développer une nouvelle génération de réservoirs à hydrogène pour la future voiture Māchina.
Le groupe Plastic Omnium a annoncé la signature d’un accord de partenariat avec le constructeur Hopium, visant à développer le système de stockage d’hydrogène de la future voiture haut de gamme Māchina. Le prototype sera équipé « d’un réservoir de stockage 700 bar de type IV, (sur base thermoplastique, renforcé par enroulement de fibres de carbone) » produit par Plastic Omnium. Cette nouvelle génération de réservoirs permettra à Hopium de maximiser la quantité d’hydrogène embarquée pour atteindre son objectif de 1000 kilomètres d’autonomie.
Annoncée en octobre 2020, cette voiture haut de gamme a pour ambition d’être la première berline française à hydrogène commercialisée à l’horizon 2026. En s’appuyant sur près de 40 brevets et une gamme de réservoirs développés en interne dans son usine d’Herentals en Belgique, Plastic Omnium produira un prototype de réservoir de stockage haute pression de type IV qui sera ensuite mis à disposition d’Hopium pour la réalisation de sa phase de tests.
« En tant que premier constructeur automobile 100 % hydrogène, Hopium se positionne comme précurseur des technologies vertes. Ce partenariat avec Plastic Omnium témoigne de notre volonté de collaborer avec un acteur clé de la mobilité hydrogène pour développer la Māchina, une nouvelle génération de véhicule zéro émission », a déclaré Olivier Lombard, Président-Directeur Général d’Hopium, dans un communiqué.
Par ailleurs, engagé dans la mobilité hydrogène, le groupe Plastic Omnium a signé un accord de collaboration avec McPhy, visant à développer les protocoles et les interfaces de remplissage entre les stations hydrogène et les réservoirs haute pression. Les deux entités ambitionnent d’accélérer la transition vers une mobilité décarbonée en développant la commercialisation de l’hydrogène dans les transports.