Le troisième aéroport européen réduit de 12 % ses mouvements d’avions annuels à partir de fin 2023. La décision gouvernementale, annoncée le 24 juin dernier, constitue une réponse directe aux problématiques de pollution sonore, pollution atmosphérique et d’émissions de CO2 engendrées par l’aéroport Amsterdam-Schiphol.
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Dans ce contexte, la décision du gouvernement répond à la nécessité de trouver « nouvel équilibre » entre « l’importance d’un bon aéroport international, d’un bon climat d’affaires et l’importance d’un environnement de vie meilleur et plus sain », déclare le ministre néerlandais Mark Harbers.
Une démarche à reproduire à Roissy
Dans un communiqué commun, les associations environnementales et de défense des riverains autour de l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle félicitent cette démarche qui « va totalement dans le sens des directives et règlements européens sur la réduction des pollutions sonores et chimiques autour des aéroports, et des émissions de gaz à effet de serre de l’aviation ».
Cette décision « bénéfique pour les populations survolées de la région d’Amsterdam ainsi que pour le climat », est à « reproduire à Roissy », scandent les associations. Celles-ci demandent une décision similaire afin de plafonner le trafic aérien de l’aéroport international français à 440.000 vols par an à court terme, « puis que soit amorcée une diminution du nombre de mouvements afin de protéger la santé des Franciliens ».