Délais, fiabilité, fréquence, « avec ce bateau on veut combattre des idées reçues sur la voile. La voile c’est rapide », avance Michaël Fernandez, l’un des cinq ingénieurs-entrepreneurs embarqués dans l’aventure Vela. Après l’annonce de son lancement en janvier dernier, la startup franchit une nouvelle étape dans son ambition de décarboner le transport maritime en dévoilant son premier navire, un trimaran 100 % vélique, « qui fait 65 mètres de long, 25 mètres de large, et doté de deux mats de 55 mètres de hauteur ».
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Différents critères de décarbonation
Le premier trimaran Vela devrait être opérationnel dès le début de l’année 2025, sur l’axe transatlantique reliant la France aux États-Unis. Ce navire promet un transport rapide, fiable et sécurisé, avec un délai de 10 à 15 jours entre les entrepôts de départ et d’arrivée (chargement - transit - déchargement). De plus, une estimation précise de l’heure d’arrivée sera fournie, avec un maximum de 4 jours d’avance. Cette ponctualité est rendue possible grâce à un routage performant, qui sélectionne le trajet le plus optimisé en fonction des conditions météorologiques.
En optant pour un concept de cargo 100% vélique, Vela réunit de nombreux critères visant à réduire l’impact environnemental du transport maritime. Outre l’utilisation du vent comme unique moyen de propulsion, la décarbonation du transport maritime s’étend également à la logistique pré et post-acheminement. Grâce à sa manœuvrabilité, le trimaran Vela pourra accéder aux ports secondaires, se rapprochant ainsi des entrepôts des clients. L’objectif à l’horizon 2028 est de permettre le départ d’un navire tous les 9 jours, assurant ainsi une réponse rapide et efficace aux besoins des chargeurs.