Les commissaires à l’environnement et au développement ont présenté ensemble le document pour marquer le lien entre « l’économie verte » et l’éradication de la pauvreté dans le monde. « La gestion durable des ressources et du capital naturel est essentielle pour les pays en voie de développement. Nous devons commencer à mettre en place des règles justes de marché et de régulation », a commenté par communiqué Janez Poto?nik, le commissaire à l’environnement. La conférence de Rio offre « l’opportunité d’obtenir un engagement politique pour améliorer le bien-être de millions de personnes », a abondé Andris Piebalgs, commissaire au développement. En particulier dans les pays en développement, premiers affectés par les effets du changement climatique et la dégradation de l’environnement.Complémentaires au PIBLa Commission soutient l’instauration d’instruments de marché et de régulation pour offrir de la visibilité aux entreprises, aux investisseurs, et encourager les éco-innovations. Parmi les outils préconisés : écotaxes, tarifs de rachat, permis d’échanges, incitations fiscales destinées aux PME… Mais en complément, la Commission appelle au développement d’indicateurs de progrès, complémentaires au PIB, intégrant des dimensions environnementales et sociales. Elle propose aussi de renforcer la gouvernance environnementale mondiale, jugée trop faible vis-à-vis de son alter-ego économique. La Commission évoque notamment la modernisation du Programme des Nations-Unies pour l’environnement (PNUE).TBLa position de la Commission européenne en détails