Expérimentation réussie : les vingt-cinq restaurants Léon de Bruxelles équipés de broyeurs de verre ont valorisé 23,6 tonnes de verre, entre juin et décembre 2011. Avec cette opération, la chaîne de restauration allège la charge pesant sur les bornes de collecte publique ou, pour les restaurants faisant appel à un prestataire privé, diminue la facture. « Nous avons mené cette opération avec France Boissons et Ecologik, la société qui nous fournit le broyeur », explique Mariannick Ozanne, directrice qualité et développement durable chez Léon de Bruxelles. Seul le verre dit perdu (non consigné) est broyé. Ce qui représente tout de même un tiers du volume total ! Le broyeur, compact et insonorisé, réduit le volume des bouteilles de 80 %. Le broyat est stocké dans des fûts de 25 litres (23 kg), collectés par France Boissons lors d'une livraison. « Cela économise aussi du carburant », note Mariannick Ozanne, qui n'a toutefois pas chiffré la réduction des émissions de CO2. Outre l'amélioration de son bilan environnemental, Léon de Bruxelles soigne aussi ses finances. « Installer un broyeur revient en moyenne à 2 500 euros et divise par trois le coût de collecte par rapport à un prestataire privé », précise la directrice. En 2012, dix autres restaurants seront équipés, complétant la couverture de l'Ile-de-France. Le déploiement national dépend de France Boissons, qui doit adapter ses entrepôts à cette activité.
