Et les résultats sont plutôt optimistes. Premier enseignement : le vélo trouve une place grandissante dans les stratégies de mobilité. Ainsi le linéaire de voiries aménagées a progressé de 19 % entre 2011 et 2013 et la barre symbolique du kilomètre aménagé pour 1000 habitants a été franchie. Mais comme le souligne Jean-Marie Darmian, le président sortant du club, une politique vélo ne se résume pas à la création de pistes ou d'infrastructures spécialisées. Ainsi, en matière de gouvernance, les collectivités avancent aussi. Cela se traduit par une progression du nombre de chargés de mission vélo (une réalité pour 76 % des collectivités interrogée) et un budget clairement identifié pour les 2/3 des répondants. Ce budget vélo représente en moyenne 5,9 euros par an et par habitant et peut atteindre 20 euros dans certaines villes. L’étude montre aussi une légère progression des instances de concertation, une meilleure connaissance des pratiques et bien souvent un soutien financier aux associations d’usagers cyclistes. Mais de nombreux chantiers restent ouverts pour la prochaine mandature avec une priorité : le stationnement. Certes le nombre de places proposées par les collectivités a crû de 30 % entre 2011 et 2013 mais la demande de stationnements sûrs et sécurisés est très forte. Dernière tendance constatée, la perte de vitesse du vélo en libre-service. L'enquête démontre qu'une collectivité de plus de 50 000 habitants sur deux propose un tel service. Mais que ces systèmes se sont surtout généralisés dans les plus grandes communes ou agglomérations.
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