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Accueil > Actualités > Politiques > Stéphanie Sauvel L'ange de la finance participative
POLITIQUES

Stéphanie Sauvel L'ange de la finance participative

PUBLIÉ LE 1er JUILLET 2014
LA RÉDACTION
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Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
Le magazine pour les acteurs et décideurs du développement durable et des métiers de l’environnement.
À 48 ans, Stéphanie Sauvel devient P-DG de Wiseed, un pionnier de la finance participative. Et ce n'est pas un hasard pour cette diplômée de Sciences Po Paris, section économie et finances. Après une première expérience dans un cabinet-conseil en organisation, elle crée, en 1996, sa boîte sur l'aménagement du temps de travail, ASG Stratégie et gouvernance. Et élargit en 2001 son champ d'intervention en se lançant dans le théâtre pédagogique. « Nous avons écrit quatre pièces, dont une sur le développement durable », raconte-t-elle. Une étape importante qui a orienté la suite de sa carrière. « J'ai rencontré alors les business angels de DDIDF qui financent des start-up positionnées sur le développement durable. Je m'y suis beaucoup impliquée et j'en suis toujours la présidente. » Et c'est là qu'elle découvre tout l'intérêt de mutualiser des petits investissements. Elle croise alors Thierry Merquiol, un des fondateurs de Wiseed, la plateforme généraliste de financement participatif qui vient de la recruter. « L'objectif est de développer l'entreprise qui a déjà soutenu 39 sociétés à hauteur de 8 millions d'euros apportés par 2 000 souscripteurs », explique Stéphanie Sauvel. Parmi elles, on trouve Ennesys, Exoès et L'arbre à vent, trois éco-entreprises innovantes qui, une fois présélectionnées par Wiseed, ont été plébiscitées par les Wiseeders, sa communauté. Si le contexte économique condamne encore environ un tiers des jeunes pousses financées, l'horizon juridique du financement participatif s'est éclairé. « Un statut de conseiller en investissement participatif vient d'être créé et nous pouvons dorénavant apporter jusqu'à 1 million d'euros. De quoi soutenir les cleantechs exigeantes en capital », conclut-elle.
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