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POLITIQUES

Repérer les ménages précaires

PUBLIÉ LE 1er MARS 2015
LA RÉDACTION
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Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
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Si tu ne viens pas au guichet unique, le guichet unique ira à toi ! Beaucoup de personnes modestes ignorent les aides qui existent pour payer leur facture d'énergie ou, mieux, rénover leur logement. Ou pensent tout simplement ne pas y avoir droit… « Il ne faut pas attendre que les populations fragiles viennent chercher de l'aide, mais leur apporter à domicile. Une grande nouveauté pour tous les opéra­ teurs », résume Philippe Pelletier, président du Plan bâ timent durable. Sur le terrain, des centres communaux d'action sociale (CCAS) aux associations caritatives, la mobilisation doit être générale, toujours sous la houlette des collectivités. Car le public est bien plus large que les seuls bénéficiaires du Fonds de solidarité logement (FSL). Première étape : connaître les particularités locales en engageant un diagnostic territorial, à l'image du CCAS de Saumur (49) ou de la ville des Mureaux (78). « L'objectif est plus particuliè­ rement d'étudier les caractéris­ tiques liées à l'habitat, l'énergie et sociales, de recenser les dispositifs existants, de cibler les catégories de population les plus fragiles, d'analyser les besoins, de définir les éventuels points de blocage où les efforts devront être concentrés. Sa construction et ses conclusions doivent être partagées », conseille le guide Agir contre la précarité énergétique publié par l'Ademe en 2009. Depuis, en 2013, ERDF a créé un logiciel spécial. Baptisé Precariter, il permet « d'identifier les catégories de population ou les zones géographiques les plus vulnérables », présente le gestionnaire du réseau électrique. « Un outil similaire est en cours d'éla­ boration dans le cadre de l'Obser­ Sur le terrain, les donneurs d'alerte comme les médecins ou les postiers ont un rôle clé à jouer. vatoire national de la précarité énergétique (ONPE). Il sera dis­ ponible au deuxième semestre », signale Bruno Léchevin, président de l'Ademe. Cette approche « macro » n'exonère cependant pas du travail de terrain. « Elle permet de savoir où aller voir et sur quels acteurs institutionnels ou asso­ ciatifs s'appuyer. L'outil est aussi intéressant pour mobiliser les élus », observe Marie Moisan, chargée de mission précarité énergétique au réseau Cler. Sur le terrain donc, la recette est toujours la même : mobiliser et sensibiliser de nombreux partenaires, avec ou sans l'aide méthodologique et financière du Slime (lire article 1). Parmi eux : les fournisseurs d'énergie, principalement EDF et GDF Suez, qui peuvent transmettre leurs listes d'impayés, financent les CEE et ont développé un réseau de correspondants territoriaux. « Le repérage ne peut fonctionner que grâce à un partenariat très large entre différentes professions qui ont bien cerné la question de la précarité énergétique. Pour les sensibiliser, nous travaillons depuis trois ans avec le CNFPT et l'Ademe régionaux en organisant des sessions de formation et huit matinées d'information par an », explique Anne-Claire Roturier, directrice du Centre régional d'écoénergétique d'Aquitaine (Creaq), association notamment soutenue par la ville de Bordeaux et son agglomération, le dé par-tement girondin et la Région. Dans la métropole brestoise (BMO), on mise plus sur la formation sur le tas, au fil des cellules précarité énergétique mensuelles, qui réunissent la caisse d'allocations familiales, les services d'hygiène de la ville, le conseil général, les compagnons bâtisseurs… « Dans le cadre du Slime, nous avons élargi notre réseau de “repérants” travaillant au départ dans les secteurs du social et de l'habitat dégradé. Ce qui a permis l'acculturation de tout le groupe », se félicite Jacques Le Bec, responsable du pôle habitat de BMO. « Nous allons depuis l'an dernier au contact des associations cari­ tatives, comme les Restos du cœur, ou encore des secrétaires de mairie des villes de l'agglomération. Nous leur proposons de remplir une fiche de repérage quand ils ren­ contrent une situation difficile. Et, c'est important, nous leur donnons toujours un retour et les invitons à participer à la visite à domicile qui s'ensuit. À l'avenir, nous comp­ tons travailler davantage auprès PubEauxPluviales-EnviroMag-175x des copropriétés. Il y a là un vivier intéressant avec les syndics, voire les gardiens d'immeuble », complète Gladys Grelaud, sa collègue chargée de mission. Des postiers aux responsables de régies de quartier en passant par l'agent municipal qui distribue m.pdf 1 14/01/2015 11: 29: 29 des repas aux personnes âgées, la liste des donneurs d'alerte potentielle est longue. La création d'un outil de sensibilisation à leur intention fait d'ailleurs partie du programme de travail du réseau Cler pour 2015. l
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