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POLITIQUES

Quels bénéfices en 2030 ?

PUBLIÉ LE 30 NOVEMBRE 2015
LA RÉDACTION
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Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
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Électrique, hybride, hydrogène… Une étude publiée le 25 novembre s'est penchée sur l'impact des voitures bas carbone en France à l'horizon 2030. Intitulée « En route pour un transport durable », elle a été menée par Element Energy, Cambridge Econometrics et Artelys. Avec en appui tout un panel d'industriels comme Renault, ABB, ERDF ou encore Saft. Sans surprise, les résultats sont à l'avantage d'une électrification du parc automobile. Mais les experts ont voulu chiffrer différents types d'impacts, en termes social, économique et environnemental. Le message essentiel fait la part belle à la réglementation. « Notre étude montre que la Commission européenne doit fixer de nouveaux signaux réglementaires aux constructeurs automobiles », souligne Céline Cluzel, directrice associée d'Element Energy. Les experts ont en effet étudié trois scénarios. Dans le premier, l'efficacité des véhicules reste la même qu'en 2015. Le deuxième cas s'appuie sur la réglementation européenne existante, avec une obligation de limiter les émissions à 95 g CO2 / km d'ici à 2021. Le troisième accroît l'ambition : 84 g CO2 /km dès 2020, puis 45 g CO2 /km en 2030. Le verdict est sans appel. Avec ce troisième scénario, par rapport à aujourd'hui, « la France peut réduire, d'ici à 2030, de 40 % les émissions de carbone de son parc automobile, de 72 % les oxydes d'azote et de 92 % les particules fines », assène Richard Lewey, directeur général de Cambridge Econometrics. Les experts ont aussi comparé pour ce scénario les gains socio-économiques à ceux du cas le moins ambitieux, où les émissions par kilomètre parcouru resteraient les mêmes qu'en 2015. Résultat : une économie de 5,9 milliards d'euros en 2030 sur la facture pétrolière et, en moyenne, une réduction pour l'automobiliste de sa dépense en carburant de 591 euros par an (pour les véhicules neufs). Cette évolution s'accompagnerait de la création nette de 66 000 à 71 000 emplois en France. Les experts se sont appuyés sur des données économiques de l'Agence internationale de l'énergie, de l'association européenne des constructeurs automobiles Acea et de celle des équipementiers, Clepa. Quant au mix électrique, ils ont considéré un scénario – dit « nouveau mix » – de RTE pour 2030 et, pour 2050, le scénario que l'Ademe avait présenté en 2013 dans le cadre du débat national sur la transition énergétique. L'étude conclut que 4 millions de véhicules électriques peuvent être déployés en France d'ici à 2030 sans poser de problème d'approvisionnement en électricité. Ce nombre atteint même 20 millions avec une recharge « intelligente » des véhicules, c'est-à-dire pilotée en fonction de l'équilibre du réseau. TB
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