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Accueil > Actualités > Politiques > Gilles Vermont Desroches, directeur Développement durable de Schneider Electric : « Nous mêlons transition énergétique et numérique »
POLITIQUES

Gilles Vermont Desroches, directeur Développement durable de Schneider Electric : « Nous mêlons transition énergétique et numérique »

PUBLIÉ LE 7 DÉCEMBRE 2015
LA RÉDACTION
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Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
Le magazine pour les acteurs et décideurs du développement durable et des métiers de l’environnement.
- Les technologies actuelles permettront-elles de relever le défi climatique ?    - GVD : Elles sont indispensables. Une immense mutation est en cours. Elle repose sur trois piliers : l’intégration des sources renouvelables, l’accès à l’électricité par des solutions simples et l’énergie intelligente pour le plus grand nombre. Ne pas en être partie prenante, c’est courir le risque de disparaître dans un avenir proche. Cette mutation concerne toute la filière des industries électriques, électroniques et de communication. Plus largement, Schneider Electric noue des partenariats dans le monde entier avec des acteurs des transports, du bâtiment, de la gestion des réseaux électriques, de la grande distribution… Beaucoup de solutions dont on parle aujourd’hui n’existaient pas il y a cinq ans. Je vous mets au défi de deviner, par exemple, à quoi ressembleront demain nos téléphones portables.    - Le numérique servira de fil conducteur…    - GVD : Oui, la transition numérique fait évoluer tous les métiers, y compris le nôtre. Elle va le transformer en profondeur en permettant de surmonter les inconvénients des sources renouvelables, de lisser la demande et de consommer quand l’énergie est disponible. Avec son téléphone portable, on peut piloter intelligemment la consommation de son logement. Nous assistons à un renversement de logique. Jusqu’à présent, la production s’adaptait à la demande. À l’avenir, ce sera l’inverse, car le numérique permet de proposer des solutions simples qui impliquent les individus.    - Comment Schneider Electric s’adapte-t-il à cette nouvelle donne ?    - GVD : Pour ses acquisitions et l’évolution de son offre, Schneider Electric mêle depuis une dizaine d’années transition énergétique et numérique. Cette logique a d’abord été motivée par les prévisions à la hausse des prix de l’énergie. Aujourd’hui, la lutte contre le changement climatique a pris le relais. Comment atteindre dans les quinze ans à venir un pic des émissions globales de gaz à eff et de serre ? Comment les limiter d’ici à 2050 à ce que la planète peut absorber ? Pour être leader mondial de l’efficacité énergétique, Schneider Electric investit chaque année 5 % de son chiffre d’affaires en recherche et développement. Nous cherchons aussi à rester proches de la société et des jeunes entreprises innovantes. Le groupe est un acteur de référence du fonds d’investissement Aster Capital. Nous venons également de créer Energy Access ventures, un fond pour l’électrification de l’Afrique.    - Cela suffira-t-il ?    -GVD : La France a la culture des grands plans industriels plutôt que la responsabilisation des individus. Mais la transition énergétique ne se fera pas sans modification des comportements. Cela soulève la question de l’exemplarité des acteurs publics. Ils possèdent, par exemple, la moitié des bâtiments tertiaires français. Il leur revient d’être une force d’entraînement pour la filière de l’efficacité énergétique. L’engagement des entreprises est aussi important. Quand de grandes enseignes, comme Ikea ou Carrefour, s’engagent dans des logiques de neutralité carbone, cela marque les esprits. Et quand Schneider Electric demande à ses 2 000 principaux fournisseurs de s’évaluer selon la norme Iso 26000 – en trois ans, 60 % l’ont fait –, c’est la preuve que les acteurs économiques comprennent les enjeux. Un déclic a eu lieu.    TB et AC
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