Des applis, il s’en compte aujourd’hui des millions ! Un cabinet spécialisé a même évalué qu’en 2017, nous effectuerons 268 milliards de téléchargements dans le monde ! Utiles ? Rentables ? Difficile de raisonner en ces termes alors que plus de 90 % des téléchargements concernent des applis gratuites qui se jettent aussi vite qu’elles s’enregistrent et que beaucoup sont des jeux. Dans cette jungle, impossible de dénombrer celles qui touchent de près ou de loin à l’environnement. Car elles sont sans spécificité particulière. Comme les autres, elles déclinent tous les modèles, du gratuit au payant, comme les autres, elles sont développées par des organisations aux profils très divers, de l’organisme public à la start-up. Et comme les autres, elles ont d’abord et surtout besoin de données fiables et mises à jour. En effet, c’est bien la qualité des informations qui font la valeur de l’appli et qui séduisent le mobinaute. Et c’est là que tout se complique.Certes, le mouvement général d’ouverture des données publiques facilite leur collecte malgré les obstacles techniques ; certes, les données se monnayent aussi mais comment assurer leur constante actualisation ? Pas de mystère, le meilleur informateur en temps réel, c’est l’utilisateur. Cette communauté virtuelle qui se crée en dehors de toute organisation, il faut l’accompagner, la chouchouter pour qu’elle travaille. Et si l’on veut qu’elle le fasse bien et gratuitement, il faut vraiment que l’appli lui soit utile, l’amuse ou l’intéresse, bref... qu’elle ne puisse plus s’en passer.Accéder au dossier spécial Le top 20 des applis vertes