Vendredi 30 mars, le comité de l’Accélérateur de la transition écologique a été installé par le ministre Nicolas Hulot. Présidé par Jean-Dominique Sénard et réunissant des acteurs économiques, il aura pour mission d’accompagner les actions de l’État pour la mise en œuvre du plan climat.
A son lancement le vendredi 30 mars dernier, le comité de l’Accélérateur de la transition écologique (AcTE) a été qualifié de « laboratoire d’idées » par le ministre de la transition écologique et solidaire Nicolas Hulot. Ce comité, présidé par le président du groupe Michelin, Jean-Dominique Sénard, est composé de 15 « personnalités [venues] essentiellement du monde économique, complémentaires et aux profils très variés, capables d’inspirer nos décisions et de mener un mouvement positif de transformation écologique de notre économie », a souligné Nicolas Hulot. L’objectif de cet accélérateur est donc de fédérer les acteurs économiques – « entreprises, partenaires sociaux, organismes de formation », précise le ministère – pour accélérer la création d’emplois, d’innovations, ainsi que la croissance verte. « Il veillera à ce que cette transition repose sur une alliance efficace de l’écologie et de l’économie. Il doit permettre un dialogue renforcé entre les acteurs publics et les acteurs économiques et financiers, les économistes, les chercheurs mais aussi les spécialistes des questions d’emplois, de compétences et de formation professionnelle pour déboucher sur de nouveaux partenariats permettant d’amplifier la nécessaire transformation de l’économie française », est-il détaillé. Membre du comité, Laurence Parisot a d’ores-et déjà reçu une mission « d’élaboration d’un plan d’emploi et compétence dans le domaine de l’énergie qui alimentera les réflexions du comité ».
Ce comité aura donc pour mission d’accompagner les réflexions du gouvernement dans la mise en œuvre du plan de rénovation énergétique, du développement de la mobilité propre, des énergies renouvelables, de l’économie circulaire, ou encore de l’adaptation de la fiscalité écologique aux enjeux de la transition et du développement de la finance verte. « D’autres actions sont en cours de préparation autour des futures assises de l’eau et du plan biodiversité », précise le ministère dans son communiqué.