A l’occasion des élections municipales des 15 et 22 mars prochains, la Fédération française du bâtiment (FFB) adresse vingt propositions aux futurs « maires bâtisseurs » dans l’objectif de valoriser durablement les territoires et y maintenir l’emploi.
« La Fédération française du bâtiment (FFB) souhaite participer pleinement au débat qui s’engage en soumettant aux candidats vingt propositions. En effet, les artisans et entrepreneurs du bâtiment ont, de tout temps, été très impliqués dans la vie locale : ils sont souvent les premiers employeurs d’une commune, ceux qui forment les plus jeunes en apprentissage, ceux qui contribuent également à l’entretien et à la rénovation du patrimoine ancien, richesse de tant de territoires en France », explique Jacques Chanut, président de la FFB.
Sa fédération vient tout juste de publier vingt propositions à l’adresse des futurs maires pour valoriser durablement les territoires et y maintenir l’emploi. Les propositions de la FFB tournent autour de quatre grandes thématiques :
- Pour un aménagement équilibré du territoire : ne pas céder au totem du « zéro artificialisation nette », densifier les zones urbaines, encourager la rénovation des centres-bourgs via « Action cœur de ville », améliorer la couverture numérique de l’ensemble du territoire, alléger la fiscalité de l’urbanisme.
- Pour un parc de logements et bâtiments moins énergivores : lutter contre la précarité énergétique en accompagnant les aides d’État, accompagner les particuliers dans la rénovation énergétique de leur logement, autoriser la publicité pour financer la rénovation énergétique.
- Pour un recyclage optimisé des déchets de chantiers : renforcer le maillage territorial des déchetteries, lutter contre les décharges sauvages avec le concours de la police municipale, permettre le stockage temporaire des déchets sur la voirie, favoriser l’économie circulaire dans les marchés publics de travaux.
- Pour un développement propice au développement économique : alléger et simplifier la fiscalité locale, lutter contre les offres anormalement basses (OAB) dans les marchés publics, alléger les coûts de stationnement payants pour les professionnels, valoriser l’apprentissage en le comptabilisant au titre des clauses d’insertion, réduire les frais de voirie, ouvrir plus systématiquement la consultation aux variantes en marchés publics, autoriser les travaux tôt le matin en cas de canicule, mettre en place des dérogations aux mesures de restriction de circulation.