Ce mardi 21 avril, le Haut Conseil pour le Climat a rendu son rapport « Climat, santé : mieux prévenir, mieux guérir ». Celui-ci prône une accélération de la transition écologique afin de renforcer notre résilience.

Le rapport spécial « Climat, santé : mieux prévenir, mieux guérir », publié par le Haut Conseil pour le Climat ce mardi 21 avril, conclut que « la réponse du gouvernement à la crise sanitaire du Covid-19, doit soutenir la transition bas-carbone juste pour renforcer notre résilience aux risques sanitaires et climatique ». Ce rapport consacré aux enseignements à tirer de la crise sanitaire pour le climat, met en lumière « le besoin urgent de réduire les risques de catastrophes sanitaires et climatiques, notamment par le renforcement des systèmes d’alerte précoce ».

Le Haut Conseil pour le Climat souligne également que la baisse des émissions de gaz à effet de serre constatée pendant le confinement « reste marginale face aux enjeux climatique » et « n’est ni durable, ni souhaitable, car elle n’est pas le résultat d’un changement structurel organisé ».

Ce rapport martèle que la reconstruction économique et sociale devra réduire nos vulnérabilités, privilégier la décarbonation et transformer « plutôt que de sauvegarder à tout prix » : s’éloigner des énergies fossiles, favoriser des approches innovantes des déficits et dettes publiques, privilégier les secteurs porteurs d’emplois en lien avec une transition bas-carbone.

Dix-huit recommandations de sortie de crise

« Dans son rapport, le Haut conseil pour le climat suggère dix-huit recommandations qui peuvent soutenir une sortie de crise qui nous reconstruira plus résilients face à l’avenir », indique le Haut Conseil pour le Climat. Parmi elles : renforcer les synergies entre climat, environnement et santé dans la relance économique ; l’octroi de mesures budgétaires à des acteurs privés ou des collectivités ayant adopté explicitement un plan d’investissement compatible avec la trajectoire bas-carbone ; reconvertir la dette vers des investissements destinés à la transition bas-carbone ; faire avancer le débat public ; ou encore inclure les mesures de sortie de crise dans la feuille de route climat de chaque ministre et développer une recherche innovante.