Certaines fonctionnalités de ce site reposent sur l’usage de cookies.
Les services de mesure d'audience sont nécessaires au fonctionnement du site en permettant sa bonne administration.
ACCEPTER TOUS LES COOKIES
LES COOKIES NÉCESSAIRES SEULEMENT
CONNEXION
Valider
Mot de passe oublié ?
Accueil > Actualités > Politiques > La création d'un « crime d'écocide » ne peut être soumise à référendum
POLITIQUES

La création d'un « crime d'écocide » ne peut être soumise à référendum

PUBLIÉ LE 24 JUIN 2020
ENVIRONNEMENT MAGAZINE AVEC AFP
Archiver cet article
La création d'un « crime d'écocide » ne peut être soumise à référendum
La ministre de la Justice Nicole Belloubet a déclaré ce mercredi 24 juin qu’il n’était pas pas possible de soumettre au référendum la proposition de la Convention citoyenne pour le climat de créer un « crime d’écocide », lors des questions au gouvernement au Sénat.

La Convention citoyenne pour le climat a demandé dimanche, parmi plus d’une centaine de propositions issues de neuf mois de travaux, de soumettre à référendum l’idée de la création d’un crime d’écocide. La garde des Sceaux a énoncé deux obstacles à la création d’un tel crime:
« D’une part, on ne peut pas soumettre ces propositions au référendum
puisqu’elles portent sur la législation pénale » et d’autre part, il y a une
« exigence de précision de la loi pénale » que ne remplirait pas ce crime.

La convention citoyenne, a-t-elle expliqué, « parle de la définition du
crime d’écocide dans des limites qui sont les limites planétaires. Et elle
évoque le dépassement des limites planétaires ». Les limites planétaires auxquelles elle fait référence sont celles à ne pas dépasser pour préserver la planète, en matière de réchauffement climatique ou de préservation de la biodiversité par exemple.

Selon la définition de la Convention citoyenne, « constitue un crime
d’écocide, toute action ayant causé un dommage écologique grave en participant au dépassement manifeste et non négligeable des limites planétaires, commise en connaissance des conséquences qui allaient en résulter et qui ne pouvaient être ignorées ». Des propositions de loi pour l’introduction de l’écocide dans le droit pénal français ont été rejetées cette année au Sénat et à l’Assemblée nationale.

Convention judiciaire pour l’environnement

Mme Belloubet a rappelé la création récente de nouvelles juridictions pour l’environnement et une nouvelle procédure, « la convention judiciaire pour l’environnement », une forme de plaider coupable pour les entreprises polluantes. Elle a assuré qu’elle était prête, avec la ministre de la transition écologique Elisabeth Borne, « à réfléchir à un délit plus général de pollution des eaux, des sols, de l’air, qui pourrait trouver place dans notre droit pénal de l’environnement ».

Vendredi dernier, Mme Borne s’était déclarée favorable à un référendum concernant des propositions de la Convention citoyenne pour le climat, reprenant une promesse d’Emmanuel Macron, mais sans préciser sur quels thèmes en particulier.
PARTAGEZ
À LIRE ÉGALEMENT
Les rencontres : Groupe Everwatt, l'autoconsommation collective en action
Les rencontres : Groupe Everwatt, l'autoconsommation collective en action
Tribune | « Le futur de la construction durable passera par le bois »
Tribune | « Le futur de la construction durable passera par le bois »
Transition écologique : Agnès Pannier-Runacher nommée à la tête d’un ministère « démantelé »
Transition écologique : Agnès Pannier-Runacher nommée à la tête d’un ministère « démantelé »
COP29 : la question centrale (et épineuse) du nouvel objectif de financement
COP29 : la question centrale (et épineuse) du nouvel objectif de financement
Tous les articles Politiques
L'essentiel de l'actualité de l'environnement
Ne manquez rien de l'actualité de l'environnement !
Inscrivez-vous ou abonnez-vous pour recevoir les newsletters de votre choix dans votre boîte mail
CHOISIR MES NEWSLETTERS