Présenté le 22 octobre, le Plan national santé environnement (PNSE4) vise à prévenir les risques sanitaires liés à la dégradation de l’environnement. Il est ouvert aux consultations jusqu’en décembre 2020.
Les citoyens et les associations ont jusqu’au 9 décembre pour consulter la quatrième mouture du Plan national santé environnement (PNSE4). Ce plan, copiloté par les ministères de la Santé et de la Transition écologique et solidaire, est élaboré pour cinq ans et inscrit dans le Code de la santé publique. Il est construit par le groupe santé environnement (GSE) présidé par la députée LREM de Haute-Garonne Elisabeth Toutut-Picard.
Quatre grands axes
Le PNSE4 est défini par 19 actions dans quatre grands axes : l’information du public sur l’état de l’environnement (via des applications ou encore l’intégration de la santé environnementale dans le service national universel) ; la réduction des expositions environnementales pouvant impacter la santé (comme la lumière bleue ou les moustiques) ; la mise en valeur des initiatives des collectivités et des acteurs de terrain ; une meilleure connaissance des effets de l’environnement sur la santé de la faune et des personnes. Le budget de ces actions n’a pas encore été défini.
Le PNSE3 très critiqué
Le PNSE4 prend la succession d’un prédécesseur esquinté. Arrivé à son terme en juin 2019, le PNSE3 avait fait l’objet de deux bilans sévères du Conseil général du développement durable (CGEDD) et de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas). Selon ces deux rapports, ses 110 actions (contre 45 pour le premier et 58 pour le deuxième) ont eu un impact très relatif, ont manqué d’ambition ou n’ont pas assez chiffré les moyens financiers à mettre en œuvre pour les mener à bien.