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POLITIQUES

À l’Assemblée nationale, la santé environnementale en question

PUBLIÉ LE 17 DÉCEMBRE 2020
FLORÉANE MARINIER
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À l’Assemblée nationale, la santé environnementale en question
Crédits : Irina Shatilova, Adobe Stock
À l’heure où la crise sanitaire pose la question du rapport entre santé et environnement, la Commission d’enquête parlementaire sur la santé environnementale rend aujourd’hui son rapport sur la santé environnementale.
 
Selon l’Organisation mondiale de la santé, 23% des décès mondiaux sont dus à une cause environnementale – et notamment la qualité de l’air. L’Agence européenne de l’environnement, elle, estime le taux de mortalité imputable à une cause environnementale à 13% au niveau européen. Le Sénat a évalué le coût économique des pollutions de l’air à plus de 100 milliards d’euros par an. C’est dans ce cadre que la Commission d’enquête parlementaire sur la santé environnementale a rendu son rapport aujourd’hui, ponctué de 22 propositions.
 
De la recherche en profondeur
 
Dans un communiqué, la rapporteure Sandrine Josso (députée LREM de Loire-Atlantique) précise : « Aux incertitudes qui peuvent exister en épidémiologie sur la compréhension des causes des maladies, s’ajoutent en effet les défis propres à la toxicologie et à l’éco-toxicologie ainsi que la complexité technique et logistique de la mesure de l’environnement ». La Commission propose d’abord de poursuivre les travaux de recherche, notamment sur l’exposome, c’est-à-dire « la totalité des expositions environnementales auxquelles un individu est soumis de sa conception à sa mort et par l’influence des interactions entre facteurs génétiques et environnementaux ». Cela permettrait, selon les membres de la Commission, d’améliorer les recherches sur certaines maladies comme l’obésité ou le cancer. Une conférence nationale de santé environnementale devrait se tenir aussi une fois par an.
 
Une notion transversale
 
La Commission indique aussi vouloir sortir le concept de santé environnementale de son carcan, et l’imposer comme une dimension obligatoire de toute politique publique. Cela passerait par exemple par la mise en place d’un document budgétaire de politique transversale consacré à la santé environnementale ou encore dans son intégration dans le cursus obligatoires des médecins généralistes.
 
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