Le CSDD rappelle les sept principes qui guident l’économie circulaire. Crédits : Adobe Stock
Le Luxembourg a l’ambition de devenir leader international en matière de développement durable en intégrant sept principes de l’économie circulaire dans sa stratégie nationale.
Le Luxembourg franchit une nouvelle étape dans sa politique nationale de développement durable. Il devient « le premier pays à adopter des principes de l’économie circulaire dans sa stratégie nationale » et vise à accélérer son déploiement au niveau national et régional. Ces principes ont été développés en 2020 par le Conseil Supérieur pour un Développement durable (CSDD), en coopération avec des experts de la société civile et des représentants de différents ministères.
Les sept principes sont « fondamentaux à une économie durable qui vise à augmenter sa résilience mais aussi celle du pays dans son ensemble ». Ils serviront de lignes directives, à la fois pour ancrer des stratégies sectorielles ou industrielles, et pour développer des stratégies macro-économiques nationales.
Quels sont les sept principes fondamentaux ?
Par sa nature, ce modèle économique circulaire crée en premier lieu de la valeur économique mais également écologique et sociale. Elle est ensuite basée sur une approche « interdisciplinaire, systémique, holistique et collaborative ». Le CSDD élimine la notion de déchets en s’appuyant sur deux cycles distincts : biologique et technologique. « Chaque produit doit être conçu ou programmé pour évoluer dans l’un ou l’autre des deux cycles. Certaines matières ou produits peuvent passer de l’un à l’autre », précise le Conseil dans un communiqué.
Son quatrième principe consiste à favoriser la création d’impacts positifs sur l’être humain et sur la nature : « La seule réduction des impacts négatifs n’est pas considérée comme suffisante pour un développement durable ». L’économie circulaire préserve et renforce la biodiversité et les écosystèmes. Ainsi, « les processus des cycles technologiques doivent être conçus pour maintenir, voire augmenter la qualité des ressources et produits utilisés ».
L’avant dernier principe repose sur la diversité des solutions dans tous les aspects techniques, économiques, écologiques ou socioculturels. Finalement ce modèle encourage les solutions locales et solidaires « et favorise les cycles de proximité ».