L'ensemble des publicités lumineuses et numériques sont concernées par l'extinction des feux. Crédit : Adobe Stock
Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, annonce la parution d’un décret prévoyant l’extinction de l’ensemble des publicités lumineuses pour soulager le réseau électrique.
Dans un contexte de tension énergétique, toutes les économies d’énergie sont bonnes à prendre. La ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, a annoncé ce mardi 18 octobre la parution d’un acte réglementaire prévoyant l’extinction de toutes publicités lumineuses en cas de fortes tensions sur le réseau électrique.
D’après l’Ademe, les panneaux publicitaires consomment 2 Mwh/an. Leur extinction entre 23 h et 7 h du matin permettrait d’atteindre une économie d’énergie de 110 Gwh, estime négaWatt dans son rapport. La décision du gouvernement va ainsi dans ce sens afin de réduire la consommation énergétique, notamment en cas de signal « Ecowatt rouge » par le gestionnaire de réseau RTE. Grâce à cette mesure – qui s’ajoute à l’interdiction des publicités lumineuses chaque jour entre 1h et 6h du matin – « la réduction de la puissance appelée sur le réseau électrique est estimée à 125 MW », précise le ministère.
Sont concernées par ce décret « applicable immédiatement pour les publicités numériques et les équipements pilotables à distance, et au plus tard le 1er juin 2023 pour l’ensemble des publicités lumineuses » : les publicités supportant des affiches éclairées par projection ou transparence ; les publicités numériques ; les publicités en agglomération comme hors agglomération ; celles se trouvant sur les voies ouvertes à la circulation publique ainsi que dans les aéroports, les gares ferroviaires et routières et les stations et arrêts de transports en commun de personnes. La mesure s’applique également aux publicités situées à l’intérieur d’un local lorsque leur emplacement les rend visibles depuis la voie publique ainsi que les publicités sur mobilier urbain.