Le plan d’accélération des énergies renouvelables prend une nouvelle dimension avec le lancement du plan d’action pour le développement de la géothermie. Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, et François Bayrou, Haut-commissaire au Plan, ont dévoilé les mesures pour déployer cette source d’énergie renouvelable.
En France, la consommation d’énergie représentée par la chaleur est majoritairement produite par des énergies fossiles importées. Pourtant, sous nos pieds réside une source d’énergie renouvelable et inépuisable encore peu exploitée : la géothermie qui ne représente actuellement que 1% de cette consommation. Pour contribuer au développement des solutions géothermiques, Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, et François Bayrou, Haut-commissaire au Plan, ont présenté jeudi 02 février les principales mesures.
Pour assurer le déploiement de la géothermie, le plan d’action gouvernemental comporte six grands axes et une quinzaine d’actions destinés à renforcer la filière, développer l’offre de formation, accompagner les porteurs de projets, sensibiliser les acteurs locaux, simplifier la réglementation et à améliorer la connaissance du sous-sol en France. Objectif de ces mesures ? Augmenter de 40 % le nombre de projets de géothermie profonde d’ici 2030 et doubler le nombre d’installations de pompes à chaleur géothermique chez les particuliers à l’horizon 2025. Pour ce faire, un « coup de pouce » sera accordé aux ménages pour inciter leur passage à la géothermie. Cette aide à l’installation d’une pompe à chaleur géothermique passe à 5 000 euros, contre 4 000 euros, quel que soit le niveau de revenu, dès mars 2023. « Jusqu’à 90 % du coût total de l’installation pourra être pris en charge par l’État pour les ménages les plus modestes », assurent les ministres.