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POLLUTIONS

Ultrasons contre chlorés

PUBLIÉ LE 1er DÉCEMBRE 2006
LA RÉDACTION
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Jusqu'à présent, l'utilisation des ultrasons se limitait à la désinfection de l'eau ou au traitement des boues. Pour la dépollution d'eaux chargées en molécules complexes, les travaux sont souvent restés au stade du laboratoire. C'est donc un défi que se lance Sita Remédiation en développant une unité de démonstration pour traiter des nappes polluées par des composés organiques. Les essais de laboratoire, menés avec une équipe savoyarde du CNRS, se sont avérés convaincants. L'effet de cavitation, suivi de l'implosion des bulles, développe des niveaux de température et de pression qui détruisent instantanément une partie des composés les plus récalcitrants. Parallèlement sont libérés des oxydants, des radicaux libres (OH°) et du peroxyde d'hydrogène, qui vont poursuivre le travail. Sita Remédiation a eu l'idée de doper cette deuxième étape en ajoutant des ultraviolets. « Des formes radicalaires de type OH°, beaucoup plus oxydantes, se forment à partir du peroxyde d'hydrogène », explique Jean-Yves Richard, responsable développement chez Sita Remédiation. Autre intérêt de la technique : elle homogénéise le milieu, augmentant le rendement du traitement. Jean-Yves Richard espère donc disposer rapidement d'un nouvel outil pour combattre les pollutions chlorées (TCE, perchhloréthylène) ou mixtes (BTEX), moyennement ou fortement concentrées (quelques dizaines de mg/l). « Ces molécules ne sont pas faciles à traiter par biofiltre ou en adsorption sur charbon actif ; elles entraînent des coûts très élevés à cause du chlore », explique ce spécialiste. Avec ce couplage, Sita disposerait d'une solution économiquement intéressante. « Une bonne solution en complément des traitements par oxydation in situ pour le coeur de pollution », précise Jean-Yves Richard.
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